Usurpation d’identité et fraude à l’aide sociale: sept personnes arrêtées à Guercif

Le siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Rabat.

Le siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Rabat. DR

Les sept suspects sont accusés d’avoir contacté un groupe de victimes, se faisant passer pour des fonctionnaires et des responsables d’institutions bancaires prétextant leur permettre de bénéficier de montants en espèces ou de transferts d’argent au titre de l’aide sociale. Le tout, en échange de leurs données personnelles et bancaires ainsi que des avances.

Le 07/07/2024 à 14h37

Les éléments de la police judiciaire de Guercif dans l’Oriental ont arrêté hier samedi 6 juillet, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), sept personnes âgées de 21 à 34 ans et soupçonnées d’être liées à un réseau criminel actif dans la fraude et l’usurpation d’identité.

Les sept suspects sont accusés d’avoir contacté un groupe de victimes, se faisant passer pour des fonctionnaires et des responsables d’institutions bancaires, afin de saisir leurs données bancaires sous prétexte de leur permettre de bénéficier de montants en espèces ou de transferts d’argent au titre de l’aide sociale.

Les recherches techniques et les enquêtes de terrain menées ont abouti à l’identification et à l’arrestation des suspects dans la ville de Guercif. L’opération de saisie et de perquisition a permis de trouver en leur possession neuf téléphones portables, des cartes SIM, un support de stockage de données numériques, en plus de 39 reçus de transferts monétaires et d’une somme d’argent soupçonnée d’être le résultat de cette activité criminelle.

Une recherche au sein de la base de données de la Sûreté nationale a montré que l’un des suspects faisait l’objet d’un avis de recherche au niveau national émis par les services de police judiciaire de la ville de Sidi Kacem sur des soupçons d’implication dans une affaire de fraude similaire.

Les suspects ont été placés en garde à vue sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications possibles de cette activité criminelle.

Par Nisrine Zaoui
Le 07/07/2024 à 14h37