Vers une augmentation progressive des prix du sucre au Maroc

DR.

Revue de presseLe taux de la TVA sur le sucre est passé de 7 à 8% dès le premier janvier 2024 entrainant ainsi une hausse de son prix de vente. Cette hausse sera progressive durant les deux années à venir quand la TVA passera à 9 et 10 % en 2025 et 2026. Cet article est une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 10/01/2024 à 21h27

La hausse des prix du sucre qui a été fixée par la loi de Finances 2024 est entrée en vigueur à partir du 1er janvier courant. Cette hausse fait suite à la publication dans le bulletin officiel de la décision de la ministre de l’Économie et des finances de fixer les prix de vente et les marges bénéficiaires du sucre raffiné dans toutes les étapes de commercialisation, rapporte Al Akhbar du jeudi 11 janvier.

Il s’agit d’une augmentation progressive sur une période de trois ans du taux de la TVA qui passe à 8% dès le 1er janvier 2024, 9% à partir de janvier 2025 et 10% en janvier 2026. Le sucre figure parmi les produits qui seront concernés par la levée de subvention à partir de l’année en cours en plus du gaz butane et de la farine.

Ce qui entrainera une hausse des prix sur le marché national impacté ainsi par les augmentations enregistrées sur les marchés internationaux. D’après les dernières statistiques chaque marocain consomme 33 kilogrammes de sucre par an tandis que la moyenne mondiale s’élève à 22 kilogrammes par personne. La consommation nationale atteint 1 million de tonnes annuellement et progresse de 8% tous les ans. Le sucre est commercialisé sous trois principales formes: sucre en pain, morceaux et sucre granulé.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que le taux de couverture de la consommation par la production nationale du sucre atteint 40% à travers le raffinage des plantes sucrières (betteraves et canne à sucre) tandis que les 60% restants sont fournis par le raffinage du sucre brut importé.

L’enveloppe financière globale allouée à la subvention du sucre a varié avant 2024 entre 3,2 et 5 milliards de dirhams.

L’institution du système de compensation au Maroc remonte aux années quarante du siècle dernier quand il a été adopté pour garantir l’approvisionnement des marchés en produits essentiels et la protection du pouvoir d’achat des citoyens à travers le contrôle des niveaux des prix et les opérations d’import et d’export.

Par Hassan Benadad
Le 10/01/2024 à 21h27