Il fut un temps où il suffisait aux Casablancais de prendre leurs serviettes et de mettre le cap sur Aïn Diab, leur plage de prédilection. Mais les temps ont changé, à cause des loueurs de parasols et de chaises pliables, qui dictent désormais leur loi à tout le monde.
Pour trouver une place, il faut mettre la main à la poche et débourser entre 20 et 40 dirhams. Et cela devient carrément obligatoire.
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Ces jeunes, loueurs de parasols de leur état, rencontrés par l'équipe Le360, avancent que c’est là un moyen de mettre de l’argent de côté et crient au vide juridique, car une réglementation leur aurait permis de travailler dans une parfaite légalité.
Des usagers, quant à eux, ne veulent rien entendre et crient à une privatisation forcée d’un espace public, en l’occurence celui de la plage.
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Le360 a interrogé à ce sujet Karim Kalybi, élu et membre du Conseil de la ville. Sa réponse est catégorique: cette pratique est complètement illégale.
En attendant, les Casablancais prennent leur mal en patience, surtout que cet usage anarchique de location de parasols et de chaises pliables est en vigueur un peu partout, sur les milliers de kilomètres des côtes marocaines.