Vidéo. À l’approche du ramadan, les Marocains boudent les «ch’hiwate» et les marchés sont déserts

Le360

A moins de deux semaines du mois de ramadan, les marchés du royaume ne connaissent pas l’affluence habituelle. Dattes, chebbakia et autres épices ne trouvent presque plus preneur. Reportage à Casablanca.

Le 15/04/2020 à 09h41

Généralement, en cette période de l’année (de l’Hégire), c’est la ruée vers les commerces des denrées alimentaires qui ont la cote pendant le mois de ramadan: pâtisseries, féculents, dattes et épices.

A Casablanca, les commerces qui faisaient le plein attendent désespérément des clients qui ne viennent pas. Ou alors ils sont rares.

En cause, nous expliquent des commerçants, l’état d’urgence sanitaire imposé par les autorités depuis le 20 mars dernier. Mais il pourrait y avoir aussi une autre explication: les ménages préfèrent se concentrer sur l’essentiel, en ces temps de confinement.

Pour rappel, le mois du jeûne débutera le 24 ou le 25 avril. Et, dès dimanche 19 avril, le Maroc revient à GMT.

Par Fatima Zahra El Aouni et Said Bouchrit
Le 15/04/2020 à 09h41

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VOS RÉACTIONS

C’est un mal pour du bien! La majorité mangent beaucoup mais beaucoup de sucreries. Le diabète est le deuxième cause de mortalité au Maroc!

Les marchands seront moins tentés de tripler leurs prix

Personne ne reçoit personne. Les grandes tables bien garnies qui réunissent les proches,les amis ne sont plus d'actualité. C est un fait que le ramadan 2020 sera moins mondain,moins festif.

On ne boude pas.. mais c'est le manque de moyens qui nous oblige à remettre les pendules à l'heure avec cette pandémie le citoyen se voit et jusqu'à nouvel ordre... se voit encore une fois obligé de serrer la ceinture il est dans une impasse...alors il joue l'histoire de la cigale et la fourmi

Un confinement bénéfique pour les ménages qui se nourrissent autrement et c est tant mieux pour leur santé. C est une leçon pour l agroindustrie afin qu elle puisse revoir LA qualité de ses intrants. Revoir ses recettes en sel et sucre.... Mais il faudrait soutenir les secteurs primaires qui assurent la survie.

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