Le360 a été autorisé à parcourir ce service, dans lequel dix patients gravement malades luttent actuellement contre la mort.
Le professeur Abderrahim Azzouzi, chef de ce service, se dit "préoccupé" par la propagation actuelle du virus, et indique que le service de réanimation qu’il dirige accueille "de plus en plus de malades, jeunes et vieux".
"Dix malades sont actuellement alités et soignés au service de réanimation du CHU de Rabat et six autres sont à l'Hôpital Prince Moulay Abdellah de Salé", a-t-il détaillé.
A la question de savoir pourquoi les cas testés positifs augmentent, le professeur Azzouzi a lâché ces durs mots: un "relâchement" et une "inconscience" de la part des citoyens.
Ce spécialiste de la réanimation met en garde contre le risque de voir la capacité litière saturée dans les hôpitaux de Rabat et de Salé.
"Je lance un appel aux citoyens et leur dis que le virus est toujours vivant parmi nous. Seuls les gestes barrières et de protection peuvent nous éloigner du virus et de ses graves conséquences", a-t-il prévenu.
Pour sa part, Leïla Gharib, infirmière principale de ce service de réanimation, implore les citoyens afin qu'ils ne sous-estiment pas "la gravité du virus".
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Il s'agit "d'une maladie mortelle", a-t-elle insisté.
Il faut rendre, ici, un vibrant hommage au personnel soignant qui déploie d'importants efforts depuis le 2 mars 2020, date du signalement du patient zéro, premier cas de Covid-19 au Maroc.