Selon une source autorisée au sein d’Alsa Al Baida, la société délégataire du service de transport public par bus à Casablanca, pas moins de 11 bus flambant neufs ont été la cible d’actes de vandalisme, entraînant de lourdes pertes matérielles. Interrogé sur le montant de ces pertes, le responsable a indiqué ne pas avoir de chiffres précis à communiquer pour le moment.
Le360 et sa caméra ont sillonné les rues de la capitale économique pour recueillir les avis des Casablancais sur ces tristes incidents. Et c'est unanimement qu'ils ont condamné ces actes. L’indignation est d’autant plus grande que cette nouvelle flotte est venue, selon leurs dires, mettre fin à plusieurs années de "souffrance" en matière de transport en commun.
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Dans une déclaration pour Le360, le sociologue Chakib Guessous rappelle que ce genre d’actes de vandalisme perpétrés par un petit nombre d’individus, essentiellement des mineurs, ne date pas d’hier. "Nous sommes habitués à ce que de telles actions se produisent, surtout après des matchs de football, où des bus et des voitures sont vandalisés. Sans oublier le caillassage des vitres du tramway, dans les deux villes de Casablanca et Rabat, lors de leurs lancements".
"Nous, les Marocains, avons été élevés au milieu de la violence, que ce soit entre les familles, dans la rue ou à l'école, et donc pour ces enfants, la violence est devenue un moyen de communication", analyse notre interlocuteur. Et de conclure: "en tant que société, nous devons assumer une certaine part de responsabilité".