Ces dépenses, qui ont notamment concerné l'achat de 22 scanners, représentent 40% du total de l'enveloppe budgétaire allouée, a affirmé Abdelouahab Belmadani, directeur de la planification et des ressources financières, dans une déclaration à Le360.
Ces achats ont également porté sur 1,2 million de tests de dépistage (PCR), 2 millions de tests d'analyses sérologiques et 6 millions de comprimés d’hydroxychloroquine. Ce financement a permis d'équiper en d'autres produits les 72 hôpitaux du pays.
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Revenant sur la polémique autour d'un appel d'offres controversé, le responsable a précisé que toutes "les opérations ont été effectuées en toute légalité, et ce dans les règles et la transparence", en ajoutant que la société nationale, qui a soulevé cette polémique, "n'a pas pu justifier d’une certification de ses produits (des tests) par les administrations sanitaires de l'Union européenne et des Etats-Unis".
Le département de la Santé, selon lui, "a toujours respecté les règles de la concurrence à la condition que les préalables soient réunis".
Il faut rappeler que le Maroc vient d'obtenir un don de 100 millions d'euros de la part de l'Union européenne pour la santé publique. Il est actuellement en négociation avec la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement pour l'octroi d'un important financement en faveur du même département.