Fès n’est pas une ville verte, certes. Les rares jardins et parcs qui s’y trouvent, offrent une véritable bouffée d’oxygène aux habitants, surtout en période caniculaire. L’état d’urgence sanitaire et le confinement ont ajouté au calvaire des habitants.
«Avec l’ouverture de ce jardin, les gens restés longtemps emmurés chez eux ont poussé un grand ouf de soulagement. C’est un pur bonheur que de pouvoir à nouveau se balader ici», déclare un habitant de la ville, rencontré au Parc Amérique Latine.
Pour une autre habitante, qui confie que la terrasse de sa maison lui servait de cadre pour échapper à la routine, la joie de se balader en plein air est immense.
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D’autres citoyens affichent la même allégresse et se disent soulagés d’être déconfinés. Et, bien entendu, comme l’a relevé Le360 sur place, le respect des consignes sanitaires est de rigueur.
Pour autant, les habitants de la capitale spirituelle du Royaume regrettent que les espaces verts se réduisent comme peau de chagrin, et le nombre de parcs et jardins qui s’y trouvent actuellement se comptent sur les doigts d’une main.
Un citoyen d’un âge respectable lance ainsi cet appel aux responsable: «je souhaite que les élus et responsables de la ville tiennent compte de l’absence d’espaces verts pouvant permettre aux habitants de souffler un peu et oublier les tracas journaliers, et qu’ils oeuvrent pour en créer quelques-uns qui soient dignes de la ville et de son rayonnement».
