Vidéo. Déficit pluviométrique, barrages presque à sec: dans le Souss, les cultures sont sérieusement menacées

Le360

Le 18/10/2020 à 17h55

VidéoDans la région du Souss-Massa, et plus particulièrement dans la province de Chtouka Aït-Baha plus connue par sa vocation agricole, l’eau se fait rare. Le ciel n’ayant pas été clément cette année, le taux de remplissage des barrages a baissé, et la saison agricole est donc sérieusement menacée.

Les différents intervenants du secteur agricole de la région du Souss-Massa, rencontrés par Le360, s'entendent sur le fait qu'il faudra s'attendre à une saison sinistrée, avant tout à cause d'une grande pénurie d’eau dans cette région, à vocation agricole. 

Pour Zakaria Hanich, vice-président délégué de Association Marocaine des producteurs et producteurs exportateurs de fruits et légumes (APEFEL), le secteur agricole traverse des moments très difficiles aujourd’hui. «En plus du manque de pluie, le barrage Youssef Ibn Tachfine, qui contribue à l’irrigation des terres agricoles, affiche un taux de remplissage en deçà de la moyenne. Ajoutons à cela la problématique des puits d’eau qui sont à sec», explique-t-il.

En conséquence, la récolte n’est pas abondante, comme par le passé, sachant que la région du Souss assure une production nationale allant jusqu’à 70% durant six à sept mois de l’année, assure cet interlocuteur. La production de tomates, notamment, destinées aussi bien au marché intérieur qu'à l'export, s’en trouve sérieusement impactée.

Abdallah Kramou, dirigeant d’une société spécialisée dans la recherche et développement agricole, indique de son côté que l’une des conséquence majeures de la pénurie d’eau dans la région est la diminution de la superficie des terres cultivées.

Pour sauver leur récolte, des agriculteurs doivent se faire parvenir de l’eau, acheminée dans des citernes depuis des régions lointaines. Une opération onéreuse, qui se répercute nécessairement sur le coût de leur production et donc leurs prix de vente. 

Par M'hand Oubarka
Le 18/10/2020 à 17h55

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Dans le Souss-Massa l'eau ne vaut pas grand chose et l'électricité est très cher ? Il faudrait un juste milieu sur les prix des deux !

toxiques des industries, pressoirs d´olives sauvages etc. Des millions de mètres cubes d´eau détruits. Puis, le je m´enfoutisme des autorités locales, le cas de Beni-Mellal est classique. La source Aïn Tamegnounth classée d´utilité publique au temps du Protectorat, avec une eau minérale de qualité fut transformée en..poubelle. Donc, la riviére qui alimentait des villages en eau fraiche à 30 kms de Beni-Mellal est une poubelle et plus un égôut. Or, Tétouan a reussi a réhabiliter d´une manière exemplaire un fleuve qu´ont croyait mort. Il est impératif de quadriller tout le Royaume pour un inventaire de ces gaspillages, en attendant la pluie. L´exemple de Tétouan devra être transformé en loi organique et appelée Lex Tétouan puis appliqué d´urgence avant la prochaine sécheresse....

La situation est grave. Préocupante. Les raisons sont connues. sécheresse, réchauffement climatique. Tout est bien. Mais on évite comme la peste de reconnaitre qu´en fait, au Maroc nous n´avons pas de pénurie d´eau. Mais bien un gaspillage astronomique de cette ressource rare. Au delà de la pluviométrie, des barrages et des tecniques du goutte à goutte, nous perdons des milliards de mètres cubes d´eau chque année. Ce qui est devenu inadmissible et menace l´existence même de notre pas. Le gaspillage de l´eau est la principale cause de la situation actuelle. Constatons: 75% au moins de l´eau potabel de Casablanca se déperd sans des canalisations trouées et non maintenues. De même dans tout le Maroc. 75% ! Ensuite des milliers de rivières, torrents, étangs sont détruits par les déchets ...

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