Vidéo. Forte urbanisation entre les stations balnéaires de Harhoura et Aïn Atiq

Un développement urbanistique sans précédent a cours entre les stations balnéaires de Harhoura et de Aïn Atiq.

Un développement urbanistique sans précédent a cours entre les stations balnéaires de Harhoura et de Aïn Atiq. . Brahim mousaaid/le360

Le 25/12/2021 à 10h50

VidéoUne densité urbanistique sans précédent a vu le jour, ces derniers mois, entre les stations balnéaires de Harhoura et de Aïn Atiq. Idéalement située sur la route côtière, cette zone est située à 20 km au sud de Rabat en allant à Casablanca, via Bouznika et Mohammédia. Reportage.

Cette zone abrite déjà des centaines de villas et d’immeubles de moyenne taille. Et la préfecture de Témara explique l'actuel phénomène urbanistique par la forte demande d’urbanisation dans l’ensemble de cette région qui s’étale sur une longueur d’environ huit kilomètres et une largeur de plus d’un kilomètre.

«Entre Harhoura et Aïn Atiq presque toutes les grandes superficies agricoles longeant cette route côtière ont été vendues par des agriculteurs à des promoteurs fonciers nationaux et étrangers, dont certains de pays du Golfe», a affirmé, Lahcen Radi, chef des travaux d’un luxueux complexe de résidences en cours de construction face à l’océan.

Cette vue panoramique sur l’Atlantique est très prisée. Selon lui, presque toutes les zones agricoles vierges, situées pour être plus précis entre l’autoroute allant vers Casablanca depuis Harhoura et Aïn Atiq, vont elles aussi abritées des dizaines de complexes résidentiels de haut standing, notamment des villas petites et moyennes, ainsi que des immeubles.

Les communes locales, jadis rurales, ont elles aussi contribué à cette forte urbanisation en accordant aux investisseurs des autorisations de morcellement et de construction. Les affaires marchent bien ici et il n’y a pas de traces ou en tout cas d’impact négatif du Covid-19 sur cette agglomération en mouvement qui pourrait devenir une préfecture, compte tenu de la forte augmentation du nombre d’habitants, estiment les observateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 25/12/2021 à 10h50

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Et merci aux pierres et aux gravats que les promoteurs immobiliers laissent derrière eux sans se soucier de l'environnement, et venir se plaindre par la suite des problèmes d'inondations qui seront causés par ces déchets qui vont boucher les canalisations. Je me demande si les responsables des mairies et des communes exigent dans les cahiers de charges le nettoyage complet des chantiers pendant et après les travaux ou pas. Sinon, c'est l'anarchie dans ce pays! Bonjour le Maroc, et gardons nos villes, nos campagnes, nos villes, et notre pays propre, et ne pas les laisser sans contrôles aux mains de certains investisseurs dont certains promoteurs qui ne cherchent que leurs propres intérêts sans se soucier du reste.

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