Cette zone abrite déjà des centaines de villas et d’immeubles de moyenne taille. Et la préfecture de Témara explique l'actuel phénomène urbanistique par la forte demande d’urbanisation dans l’ensemble de cette région qui s’étale sur une longueur d’environ huit kilomètres et une largeur de plus d’un kilomètre.
«Entre Harhoura et Aïn Atiq presque toutes les grandes superficies agricoles longeant cette route côtière ont été vendues par des agriculteurs à des promoteurs fonciers nationaux et étrangers, dont certains de pays du Golfe», a affirmé, Lahcen Radi, chef des travaux d’un luxueux complexe de résidences en cours de construction face à l’océan.
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Cette vue panoramique sur l’Atlantique est très prisée. Selon lui, presque toutes les zones agricoles vierges, situées pour être plus précis entre l’autoroute allant vers Casablanca depuis Harhoura et Aïn Atiq, vont elles aussi abritées des dizaines de complexes résidentiels de haut standing, notamment des villas petites et moyennes, ainsi que des immeubles.
Les communes locales, jadis rurales, ont elles aussi contribué à cette forte urbanisation en accordant aux investisseurs des autorisations de morcellement et de construction. Les affaires marchent bien ici et il n’y a pas de traces ou en tout cas d’impact négatif du Covid-19 sur cette agglomération en mouvement qui pourrait devenir une préfecture, compte tenu de la forte augmentation du nombre d’habitants, estiment les observateurs.