Dans plusieurs quartiers de la métropole, des jeunes totalement inconscients des conséquences de leurs comportements ont tenu à célébrer les festivités de Achoura, bravant ainsi les consignes dues à l'état d’urgence sanitaire, tout particulièrement le couvre-feu, qui entre en vigueur dès 21 heures.
Malgré les nombreuses mises en garde des autorités, ces jeunes gens se sont obstinés, comme si de rien n'était, et comme le veut la coutume, à allumer des feux aux coins des rues, les «Che33ala», qui sont pour la plupart du temps alimentés par des pneus crevés, ou encore à déclencher d'assourdissants pétards…
Des comportements irresponsables qui ont donné du fil à retordre aux services de sécurité, en charge de veiller à la stricte application de la loi. Leur tâche qui n’a pas été de tout repos, comme a pu le constater Le360, dont une équipe a accompagné des agents d’autorité à Casablanca tout au long de cette soirée mouvementée, dans plusieurs quartiers de la Métropole.
Lire aussi : Vidéo. Salé: la célébration de la fête de Achoura impactée par la pandémie
Il leur a en effet fallu à la fois disperser les attroupements, inciter de nombreuses personnes à regagner leur domicile et, dans des cas extrêmes, sévir contre ceux qui refusaient d’obtempérer, en les arrêtant. Ces actes, graves, étant donné le contexte actuel de l’évolution de la situation épidémique, ont surtout été le fait d’adolescents.
Selon les autorités locales de Casablanca, la situation n'est revenue à la normale qu'aux premières heures de ce jeudi 19 août, sans de trop gros dégâts à déplorer.