Dans une interview exclusive pour Le360, à l'occasion du 16e anniversaire de la création de l'initiative royale, le wali Mohamed Derdouri, chargé de la coordination de l'INDH au sein du ministère de l'Intérieur, a résumé cette phase III en évoquant le volet de la petite enfance.
Elle verra la mise en œuvre de "trois axes liés au renforcement du dispositif de santé maternelle et infantile, l'amélioration de la nutrition des enfants et des mamans et l'appui à la généralisation du préscolaire dans les zones rurales et reculées ne disposant pas d'écoles", explique Mohamed Dardouri.
Ainsi, en 2020, l'INDH a permis à plus de 75.000 enfants de fréquenter des classes rurales avec la mobilisation de 2.400 éducatrices. En tout, ce sont donc plus de 140.000 enfants encadrés par environ 2.000 éducatrices qui bénéficient, avec le soutien pédagogique et financier de l’INDH, de l'enseignement en préscolaire.
Les autres objectifs majeurs et les quatre programmes relevant de la phase III de l'INDH, selon le coordinateur, visent "à consolider les deux premières phases à travers notamment la lutte contre la précarité sociale" qui entrave le développement humain. Il s'agit, selon le wali, d'augmenter le taux de revenus et "l’inclusion économique des jeunes" et d'accompagner les générations montantes "surtout en termes d'éducation et de santé".
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En 2020, l'INDH a réalisé globalement 5.441 projets et actions dans divers domaines pour un investissement global de 2,8 milliards de dirhams dont 2,5 milliards représentant la part de l'INDH.
La santé maternelle de la femme et la santé du nourrisson ont constitué une priorité dans les programmes de l'initiative sans compter la création des maisons de filles "Dar Taliba" dans le rural ainsi qu'un accompagnement des jeunes, hommes et femmes, pour intégrer un emploi. Quelques 80.000 plateformes ont été créées pour soutenir ces jeunes en matière d'emploi et d'inclusion dans la vie active, a conclu le Mohamed Derdouri.
