Depuis près de dix ans, la Fondation du Haut Atlas (FHA), association maroco-américaine, a lancé son projet dénommé La Maison de vie, qui établit un lien entre les familles musulmanes et la communauté juive marocaine.
Il s’agit en effet d’une initiative agricole qui consiste à l’exploitation de terrains attenants aux sites funéraires juifs, pour l’établissement de pépinières d’arbres et de plantes médicinales bio, au profit des communautés musulmanes voisines.
La pépinière d’Akrich relevant de la province d’Al Haouz a été le premier fruit d’un partenariat entre la Fondation et la communauté juive au Maroc. Elle a été développée au sein d’un cimetière juif de 700 ans, où se trouve la tombe du vénéré rabbin Raphael Hacohen.
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Il y a quelques jours, la Fondation et ses différents partenaires ont inauguré un système d’irrigation solaire, grâce notamment à une donation de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC).
"Ce système va assurer un développement durable à cette pépinière qui a produit, depuis son ouverture, 180.000 plants d’amandiers, de figuiers, de grenadiers et de citronniers qui sont distribués aux villages environnants", explique Hajiba Boumasmar, chef de projets au sein de la Fondation.
Nommé gérant de cette pépinière, Abderrahim est également gardien du cimetière qui accueille toujours les juifs marocains du Royaume d'ailleurs. Dans ce petit village, la Hiloula annuelle attire des centaines de personnes en provenance du Maroc et de l’étranger.
"C’est un lieu qui était géré par mes ancêtres. Mon grand-père nous disait que le rabbin Raphael Hacohen était de passage dans ce village, ensuite il est décédé et a été inhumé ici", se souvient-il.
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En novembre 2020, un projet similaire a vu le jour dans la province de Ouarzazate. La Fondation du Haut Atlas s’est fixée l’objectif d’établir des pépinières au sein des 600 terrains appartenant à la communauté juive au Maroc.
