Architecte-paysagiste, auprès de la Société de développement local en charge notamment du projet de la réhabilitation du parc Ibn Zaidoun, Meriem Sbaï annonce que sa mission consiste à préserver cet espace situé dans le centre d'Agadir, sur un plan végétal, mais aussi architectural.
Meriem Sbaï explique que la priorité a été accordée au parc Ibn Zaidoun, à cause de sa position stratégique. Les travaux de réhabilitation de cet important espace vert nécessiteront un laps de temps de douze mois, pour un budget de 20 millions de dirhams.
«Après cette phase, nous entamerons les travaux de restauration de plusieurs autres espaces verts, dont le parc Inbiât et le parc métropolitain», énonce-t-elle.
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Rachid Fassih, président d'une ONG, l'association Paysages, pour l’Environnement et la Culture, se réjouit du fait que des membres de la société civile ont été associés à ces projets, et appelés à donner leur point de vue sur la conception des travaux de réhabilitation des espaces. «Cela confirme l’esprit de la démocratie participative, condition sine qua non au développement régional», s'enthousiasme-t-il.
Inscrits dans la stratégie du Plan de développement urbain (PDU) d’Agadir sur une période définie de 2020 à 2024, les travaux paysagers dans la capitale du Souss se sont vus allouer une enveloppe budgétaire globale de 300 millions de dirhams.
Supervisés par la Société de développement local, Agadir-Souss Massa Aménagement, ils avancent selon le calendrier qui avait été initialement établi, et selon plusieurs responsables de la SDL, aucun projet ne pâtit en ce moment d'un quelconque retard.