Le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed El Yacoubi, a veillé en personne à la réalisation des travaux et a effectué de nombreuses visites impromptues sur les nombreux chantiers de cette titanesque réhabilitation infrastructurelle. Deux mots d'ordre, à chacune de ses visites: la "qualité des travaux" et la "remise des clés de ce grand chantier avant le début de l'été".
Les travaux, qui avaient débuté en février dernier, ont d'abord eu un premier objectif: élargir la route principale (trois voies sur trois) allant de Miramar, à l'entrée nord de la station de Harhoura, jusqu'à la plage au sud de Ain Atiq, connue sous le nom de Rose-Marie.
Le maître d'ouvrage, la Société d'aménagement de Rabat, relevant de la wilaya et du ministère de l'Intérieur, a également construit tout le long de cette route d'autres ouvrages tels que des parking souterrains, des espaces de sport de proximité ainsi que des jardins.
Les travaux concernent aussi le changement du réseau d’eau potable, l'installation d'un système d'évacuation des eaux usées et l'installation d'un nouveau système d'éclairage public.
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Le coût total des investissements dédiés à l'ensemble des travaux se chiffre à plus de 400 millions de dirhams, dont une part a été octroyée par la municipalité de Harhoura et la province de Témara.
L'un des principaux ouvrages de cette mise à niveau infrastructurelle porte sur la construction en plein centre de la station balnéaire de Harhoura d'une trémie, le premier tunnel court à Harhoura, qui permettra de désengorger la circulation en direction des plages au sud de la capitale.