Voici comment se déroulent les visites familiales au Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ

Les visites familiales au Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ s'effectuent dans le strict respect des mesures préventives de lutte contre la propagation du Covid-19, afin de garantir la sécurité des fonctionnaires et des détenus.

Les visites familiales au Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ s'effectuent dans le strict respect des mesures préventives de lutte contre la propagation du Covid-19, afin de garantir la sécurité des fonctionnaires et des détenus. . Said Bouchrit / Le360 (photomontage)

Le 02/03/2022 à 10h42

VidéoLes visites familiales des détenus ont repris lundi 28 février, au Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ, comme dans l'ensemble des établissements pénitentiaires, suite à l’évolution positive de la situation épidémiologique dans le Royaume.

La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé de la reprise, depuis le 28 février dernier, des visites familiales aux détenus. Le360 s’est rendu au Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ.

Interrogé par Le360, Mohcine Arfoune, directeur du Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ, a indiqué que chaque détenu était autorisé à recevoir, tous les quinze jours, la visite de deux membres de sa famille, sans limite du nombre d'enfants.

Il a également expliqué que des facilités étaient aussi accordées aux membres de la communauté marocaine établie à l’étranger et aux visiteurs en provenance de l'étranger, leur permettant de rendre visite à leurs proches.

Mohcine Arfoune a de plus indiqué que les visiteurs sont tenus de fournir un pass vaccinal attestant de leur vaccination, ou une attestation d'exemption de la vaccination contre le Covid-19 pour les personnes ayant des problèmes de santé, condition préalable à l'accès à cet établissement pénitentiaire.

«En plus des opérations de désinfection que mènent incessamment nos équipes, le port du masque est obligatoire aussi bien pour le détenu que pour son visiteur», a également expliqué le directeur du Centre de réforme et de rééducation de Ain Sebaâ.

Par Amine Lamkhaida et Said Bouchrit
Le 02/03/2022 à 10h42