Vol de la voiture d’une tante du roi: des têtes tombent

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Revue de presseKiosque360. Le vol d’une voiture de luxe, samedi 9 mai à Rabat, provoque des remous. Ce délit, commis à l’aide d’armes blanches, a fait perdre leurs places à de hauts responsables. Et il est sûr que l’enquête menée pour déterminer les défaillances en termes de sécurité n’en restera pas là.

Le 13/05/2015 à 08h31

Ce vol ayant mis les services de sécurité en alerte maximale continue de défrayer la chronique. D’autant plus qu’il a été commis dans l’un des quartiers les plus huppés de la capitale du royaume (quartier Palmiers à Hay Riad). Pis encore, l’une des victimes n’est autre que l’une des tantes du roi Mohammed VI.

La facilité avec laquelle les assaillants ont commis leur forfait ainsi que leur fuite ont été jugées «scandaleuses» par Assabah qui revient sur cette «affaire» dans son édition de ce mercredi 13 mai. Le journal rapporte ainsi que des responsables sécuritaires, dont le délit a été commis dans leur juridiction, ont été suspendus de leurs fonctions. «Et ce, jusqu’à ce que l’enquête détermine ce qui leur est reproché comme manquement dans leur devoir.»

Quatre responsables sécuritaires sont particulièrement concernés par ces mesures disciplinaires. «Ils devront se présenter devant la commission de discipline de la Direction générale de la sûreté nationale qui doit prendre les mesures nécessaires à leur encontre au cas où il s’avère qu’ils avaient manqué à leur devoir», souligne Assabah.

Se référant à une source proche de l’enquête, la publication rapporte que les services spécialisés estiment qu’«une partie de la responsabilité» incombe à deux hauts responsables pour «n’avoir pas déployé suffisamment d’éléments de la police dans les passages connaissant une grande affluence, particulièrement les week-end». D’autant plus que le lieu où a été commis le délit était désert, aucune présence policière ne s’y trouvait. «Curieux, se demande le journal, puisque l’endroit se situe à quelques encablures de restaurants très fréquentés et d’institutions publiques comme Bank Al-Maghrib ou la HACA.»

Les spéculations vont bon train quant à un large mouvement au sein des services de sécurité à Rabat. Quant aux assaillants, ils sont toujours activement recherchés. Nul doute qu’ils n’iront pas loin!

Par Abdelkader El-Aine
Le 13/05/2015 à 08h31