La vie est souvent faite de choix. Tous plus ou moins cornéliens. Louer ou acheter? chien ou chat? Voyager ou économiser? Mais la question qui torture, depuis quelques jours, le consommateur marocain, est celle de la flambée des prix: faut-il continuer, dans ces conditions, à acheter de la viande de volaille ou pas?
En effet, le prix de l’oiseau, devenu rare, a flambé pour atteindre les 25 dirhams le kilo! Fini le temps ou le prix avoisinait les 7 dirhams. Cette augmentation de plus de 300% fait jaser les consommateurs.
Al Massae, dans sa livraison de ce mercredi 28 novembre, explique les raisons de cette montée des prix. Selon des sources du quotidien casablancais, les éleveurs auraient tué des poussins, suite à une surproduction. Cette manœuvre, peu orthodoxe, a pour objectif de faire baisser l’offre et, ainsi, de provoquer une augmentation des prix.
Contacté par Al Massae, Mohamed Abboud, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole, a déclaré que la FISA avait contacté le ministère de l’Intérieur pour dénoncer l’attitude des éleveurs, attitude qui va à l’encontre des intérêts des Marocains.
Le 5 octobre dernier, la FISA avait prévenu le ministère de la décision des éleveurs. Elle lui avait ainsi demandé de stopper leur production en mettant fin à l’évolution des poussins et de ne les commercialiser qu’à partir du 14 octobre.
La source du journal rassure néanmoins en affirmant que les prix devraient connaître une légère baisse, dans les deux prochaines semaines, avant de revenir à la moyenne.
