«L’ascension, il y a une semaine, du Kilimandjaro constitue un défi exigeant qui a demandé une préparation physique et mentale rigoureuse», a-t-elle déclaré après avoir réalisé cet ascension en Tanzanie. Sofia a expliqué que les randonneurs, comme elle, doivent traverser «des zones climatiques variées, allant des forêts tropicales luxuriantes aux paysages arides et glacés, tout en faisant face aux défis liés à l’altitude».
Forte de ses précédentes tentatives, Sofia a su surmonter ces obstacles avec «détermination», prouvant sa «capacité à exceller dans des conditions extrêmes».
Ce succès, selon elle, n’est pas uniquement un accomplissement personnel, mais aussi un message «exemplaire pour la jeunesse marocaine». En se lançant dans des défis de cette ampleur, Sofia Moughil souhaite montrer «l’image d’une femme marocaine moderne, ambitieuse et résiliente».
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La jeune aventurière a promis de relever d’autres défis de même envergure sur la scène internationale. Elle a également mis en lumière «la montée en puissance des femmes marocaines dans des domaines autrefois considérés comme difficiles, voire impossibles».
Après son ascension du Kilimandjaro, Sofia, qui étudie à la Warwick Business School (Coventry), a rejoint le cercle restreint des aventuriers qui ont osé «défier l’une des montagnes les plus mythiques au monde». Ce triomphe, estime Sofia, symbolise bien «plus qu’une performance sportive».
«Il reflète les valeurs de dépassement de soi, de discipline et d’autres qualités qui font la fierté de ma famille et de mon pays», a-t-elle affirmé. À travers son exploit, Sofia Moughil veut montrer que «rien n’est impossible pour les femmes qui osent rêver et agir avec passion», conclut-elle.