Tous les articles correspondant à #Alger

Paris-Alger, une relation congestionnée
Le second niveau de l’amertume et de la déception algériennes — et du manque d’entrain du président Tebboune — est à chercher dans les nombreuses demandes restées lettre morte d’Alger à l’adresse de Paris. Une préoccupation omniprésente au sommet de la hiérarchie algérienne, mais très peu médiatisée, consiste à demander à l’État français de cesser les poursuites judiciaires visant des membres de son personnel diplomatique, impliqués dans des tentatives d’enlèvement et d’assassinat d’opposants algériens en France, et d’obtenir la libération de ceux qui sont déjà arrêtés dans le cadre de cette procédure.
Iyad Ag Ghali: le terroriste que l’Algérie a fabriqué, protégé et lâché contre le Mali
De Kidal à Tamanrasset, des night-clubs ouest-africains aux salons feutrés de Djeddah, la trajectoire d’Iyad Ag Ghali n’a jamais été celle d’un simple chef rebelle. Derrière l’«émir» salafiste se cache un homme aux mille vies, tour à tour soldat de Kadhafi, chanteur de cabaret, négociateur d’otages et marionnette stratégique du régime algérien. Depuis trente ans, Alger le couve, l’utilise et le recycle, tandis que Bamako subit les retombées de ce parrainage complaisant.
Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
Le dernier chant de cygne d’Alger
Ce refus d’admettre la réalité peut fonctionner comme opération de communication passagère; il ne peut ni la changer ni la transformer. D’où cette impression, dans les réactions algériennes, d’un chant du cygne: un ultime souffle, un dernier râle avant de rendre l’âme. Car, au bout du compte, tôt ou tard, Alger devra s’adapter à la nouvelle réalité internationale et accepter d’endosser son rôle de partie prenante dans ce conflit.
L’œil de Carlos. Ultime commandement: avec Israël, tu normaliseras
L’œil de Gueddar. Le régime d’Alger sur Gaza: «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais!»
L’écrivain Boualem Sansal libre: la pitoyable capitulation du régime d’Alger
Après un an d’acharnement, d’humiliation et de mensonges, le régime d’Alger finit par libérer le grand écrivain Boualem Sansal. Ainsi en a décidé la présidence algérienne ce mercredi 12 novembre. Non pas par grandeur, ni par justice, mais par nécessité, contrainte et calcul. Tout ça pour ça.
Le régime d’Alger acculé à choisir
Alger se trouve aujourd’hui sous une pression forte et inédite. Le régime est sommé de choisir entre deux options: épouser les contours de la nouvelle donne politique internationale sur le Sahara et inscrire son action dans sa mise en œuvre, ou bien poursuivre une politique de la terre brûlée et de la fuite en avant. Dans les deux cas, la facture politique sera inévitable.
Sahara: importance et poids de l’inscription de la «souveraineté marocaine» dans la résolution 2797 de l’ONU
La 2797 opère un tri décisif: le préambule ancre la souveraineté marocaine comme boussole, le reste suit. Mandats, rapports, éléments de langage convergent, tandis qu’Alger s’efforce d’en réduire la portée. Le centre de gravité des futures discussions se déplace durablement vers un cadre reconnu au Conseil. Politiquement, le récit algérien s’effrite: l’argument du «ce n’est qu’un préambule» ne résiste ni au droit onusien ni aux usages diplomatiques. Décryptage.
L’œil de Gueddar. Accord de 1968 ou quand le régime d’Alger perd ses rentes en France