Depuis lundi dernier, le général-major Yahia Ali Oulhadj n’est plus le chef du commandement de la gendarmerie algérienne. Il a été limogé brutalement, en attendant que son tombeur, le chef d’état-major et ministre délégué à la Défense, le général Said Chengriha, installe officiellement son remplaçant. Ce nouveau changement brusque à la tête de la gendarmerie est une preuve supplémentaire que dans le haut commandement de l’armée algérienne, qui a connu quatre limogeages ces cinq derniers mois, les règlements de compte sont la règle.