Tous les articles correspondant à #Algérie-France

Présidentielles en Algérie: selon un média français, 10% seulement des électeurs ont voté
Les électeurs algériens ont fortement exprimé leur colère, dimanche 8 septembre dernier, en décidant de déserter les bureaux de vote pour le scrutin présidentiel. En Algérie même, «seul un électeur algérien sur dix se serait rendu aux urnes», et dans les représentations consulaires du pays en France, seulement près de 4% des inscrits. Une revue de presse du média numérique français L’Opinion.
Algérie: la «République populaire des Moudjahidine» et ses chiffres qui interrogent
Les vrais maquisards, ceux de l’intérieur, ceux qui ont effectivement lutté contre l’armée française, sont indignés. En plus de s’être fait voler l’indépendance par l’armée des frontières, voilà qu’ils doivent supporter d’être assimilés aux imposteurs prébendiers porteurs, tout comme eux, de la carte de moudjahidine.
Le démembrement du Sahara «oriental» tel que documenté par le «Bulletin du Comité de l’Afrique française» en 1894
Le «Bulletin du Comité de l’Afrique française» retrace avec précision la chronologie des événements diplomatiques et militaires liés à l’affaire du Touât et des régions sahariennes orientales, territoires dont le Maroc fut dépossédé. L’année 1894, au cœur de cette chronique, marque un renforcement de la souveraineté marocaine sur ces terres, alors que Moulay Hassan a «reçu les hommages des populations du Touât, du Gourara et du Tidikelt». Face à cette réalité, la France commence à évoquer le «Sahara orano-marocain».
«Ne pas algérianiser le Maroc»
L’Algérie fut assimilée à la France métropolitaine, dont elle constitua trois départements. Différente fut la politique suivie au Maroc par Hubert Lyautey. Respectueux des institutions et des autorités marocaines, il se qualifiait même de «premier serviteur du Sultan».
Un pays gangréné par les généraux, la corruption et la répression: la réalité du régime algérien dénoncée par Valeurs Actuelles
Dans son dernier numéro, l’hebdomadaire français Valeurs Actuelles (VA) dresse un tableau accablant du régime algérien, révélant les dessous d’un pays où la paix est achetée à coups de subventions et où les opposants sont écrasés sous le poids de la répression. À travers des analyses incisives et des témoignages éclairants, le magazine offre une critique cinglante d’un pays gangrené par le militarisme, la répression et la corruption.
Le bilan désastreux d’Abdelmadjid Tebboune décortiqué par Xavier Driencourt
Dans un article paru dans Le Journal du dimanche, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, revient sur les dessous de la décision du régime algérien d’avancer la date de l’élection présidentielle.
L’émir Abd-el-Kader et le Maroc, tels que documentés par les archives de l’Algérie française
Abd-el-Kader ibn Mahhi-ed-Din, dit l’émir, est aujourd’hui érigé en père de la nation algérienne et de la lutte au 19ème siècle contre l’occupant français. Cependant des documents d’époque brossent un profil démystifié et roublard du personnage, de ses vraies origines familiales, de ses relations politiques et d’allégeance avec le Maroc, pays considéré dans ces archives comme son mentor et donneur d’ordre qu’il va pourtant trahir et contribuer à livrer à la France.
Les frontières Est du Maroc telles que documentées par les archives militaires de l’Algérie française
En 1900, tout le territoire saharien perpendiculaire à Oran est considéré comme marocain par l’Algérie française. Des documents militaires classés jadis «Secret Défense» retracent l’histoire de cette spoliation appelée «démembrement de l’Empire du Maroc» dans les études des Renseignements français d’Algérie, projet dont semble avoir hérité le FLN.
Parmi eux, un sabre marocain: passe d’armes entre droite française et régime d’Alger sur des biens de l’émir Abd el-Kader
Dans le cadre de ses travaux, la Commission mixte algéro-française sur l’Histoire et la Mémoire eut à plancher sur «une liste ouverte de biens historiques et symboliques de l’Algérie du XIXème siècle», essentiellement des objets ayant appartenu à l’émir Abd el-Kader, qu’Alger veut récupérer. La droite française en a profité pour régler ses comptes avec le voisin.
Dar Lkabranate. EP-106. Chengriha: «Awili! L’émir Abd el-Kader est ould dar El Makhzen!»
Pur produit de la France coloniale, l’Algérie se cherche plus désespérément que jamais une identité et une Histoire, sans la trouver. Les caporaux ont beau fouiller, tripatouiller, tenter de voler le patrimoine de «l’autre», s’agiter auprès de leur Victor Frankenstein et créer des héros nationaux, rien n’y fait. Même plus bas que terre, ils creusent. Pour découvrir que le peu d’Histoire dont ils peuvent se targuer est made in Morocco. Même leur icône, l’émir Abd el-Kader, est une authentique émanation de l’empire chérifien. La rage n’en est que plus grande. Et finalement compréhensible.