Tous les articles correspondant à #appropriation culturelle

Pillage du patrimoine marocain: en cherchant à inscrire le zellige à l’Unesco, l’Algérie va droit dans le mur
L’Algérie ne veut pas en démordre: le zellige serait algérien. La ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, vient de claironner, le 18 avril, que son pays projette d’inscrire le zellige à l’Unesco. Qu’est-ce qui se cache derrière ce tapage médiatique et de quels atouts réels dispose vraiment le régime d’Alger dans cette affaire?
Balenciaga & Co, les amoureux d’une culture marocaine qui ne dit pas son nom
Il est révolu le temps où on considérait comme un honneur de voir notre artisanat faire les beaux jours de grandes maisons de mode, de design, de luxe occidentales sans jamais être cité pour autant.
Accusée d’appropriation culturelle, la marque Balenciaga a retiré de sa boutique en ligne les mules copiées sur les babouches marocaines
Quelques jours après avoir déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux en raison d’un cas d’appropriation culturelle évident, la marque de luxe française Balenciaga a fait machine arrière, sans pour autant communiquer.
Pour améliorer l’espace VIP de l’aéroport d’Alger, son nouveau patron veut servir des msemens et des baghrirs, fleurons de «l’art culinaire algérien»
Mokhtar Saïd Mediouni, l’homme que personne n’attendait à la tête de l’aéroport d’Alger, si ce n’est ses maîtres à la tête de la junte, a tenu une conférence devant la presse locale pour présenter les grandes lignes de son nouveau mandat. Sans grande surprise, le Maroc s’est invité à la table de cette conférence par le biais inattendu de sa gastronomie, algérianisée pour l’occasion.
Appropriation culturelle: quand Balenciaga verse dans l’imitation de la babouche marocaine
Inspiration ou appropriation culturelle? La question n’a pas lieu d’être posée tant la réponse est évidente. Des sandales nommées «mules plates» sur la plateforme de la marque de luxe française Balenciaga ressemblent à s’y méprendre aux traditionnelles babouches marocaines.
La diplomatie du cadeau
Cette fontaine n’est pas une fontaine comme les autres. C’est une masterclass de diplomatie qui balaie, de manière aussi cinglante qu’élégante, les gesticulations de ceux qui tentent de se créer une histoire en faisant dans la réappropriation et le pillage culturels.
L’Algérie s’enfonce un peu plus dans le ridicule en tentant de s’approprier le patrimoine culturel marocain devant un représentant de l’UNESCO
Le 29 janvier, la ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a reçu à Alger Éric Falt, représentant et directeur de l’UNESCO pour le Maghreb, dont les bureaux sont basés à Rabat. L’occasion pour la ministre, nommée à ce poste en février 2022, de faire montre de l’inculture et de la mauvaise foi qui règnent au sein des plus hautes instances de l’État en Algérie. Et pour cause, celle-ci a réussi le pari d’exposer, devant l’un des représentants de cette organisation, la méconnaissance des règles de l’UNESCO, mais aussi un programme culturel basé sur le plagiat et la dépossession culturelle.
Quand l’Algérie s’enorgueillit de l’ouverture officielle... d’un faux Starbucks
En Algérie, la propriété intellectuelle est un concept vague et inutile dont on ne s’embarrasse pas. Ainsi, si les multinationales rechignent à s’implanter dans le pays, qu’à cela ne tienne, on n’hésite pas à créer des clones d’enseignes internationales et à tenter de faire passer le faux pour du vrai.
La date de création du Maroc à nouveau falsifiée par des trolls sur Wikipédia et Google
Alors que le Maroc s’emploie depuis plusieurs jours à secourir les milliers de victimes du séisme qui a frappé le pays le 8 septembre, des trolls ont profité de l’occasion pour prendre d’assaut le moteur de recherche Google et l’encyclopédie en ligne Wikipédia, afin de modifier la date de création du Royaume du Maroc qui est passée de 789 à 1956.
En 2022, l’Algérie avait reconnu la marocanité du caftan et approuvé son inscription en tant que patrimoine culturel marocain auprès de l’ICESCO
Alors que l’Algérie a déposé, le 31 mars dernier, une demande auprès de l’UNESCO pour l’inscription au patrimoine immatériel de l’humanité du costume féminin du grand-est algérien en intégrant à son dossier un caftan traditionnel de Fès, ce même pays avait adopté une tout autre position quelques mois auparavant s’agissant du caftan, en reconnaissant sa marocanité.