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Les cours du pétrole reculent ce jeudi au lendemain de l’annonce de droits de douane supplémentaires par le président américain Donald Trump. Les marchés redoutent une baisse de la demande liée à une croissance économique mondiale fortement ralentie.

Poussés par une prévision de production mondiale en 2025 revue à la baisse, des pressions croissantes sur les deux producteurs que sont l’Iran et le Venezuela et par des indicateurs encourageants sur la demande, les cours du pétrole sont repartis à la hausse.

La survie du «Système» algérien dépend du prix des hydrocarbures. Ses dirigeants ne peuvent pas avoir oublié que le «contre-choc pétrolier» de 1986 avait débouché sur les manifestations d’octobre 1988, puis sur la guerre civile des années 1990. De même, le cours du pétrole a commencé à baisser au milieu des années 2010, et quatre ans plus tard, il y eut le Hirak…

Les cours du pétrole sont restés stables mercredi, soutenus par la perspective d’un maintien des quotas de production de l’Opep+. Les marchés restent dans l’expectative, suspendus aux décisions de l’organisation pétrolière à l’issue de sa réunion semestrielle, reportée au 5 décembre.

Les cours du pétrole ont chuté vendredi, tirés vers le bas par une baisse de la demande et des inquiétudes des opérateurs quant à un possible surplus de brut à l’horizon 2025. Et pour cause, l’OPEP+ pourrait bien décidé du rétablissement de la production précédemment interrompue pendant des mois pour soutenir les prix.

La Banque mondiale, Goldman Sachs, Morgan Stanley et plusieurs autres institutions financières disent s’attendre à une baisse des cours du baril de pétrole sur le long terme. Une décrue qui ne manquera pas d’impacter négativement de nombreux pays africains producteurs mais surtout dépendants de l’or noir. À contrario, d’autres pays vont tirer profit de cette nouvelle donne qui favorisera la poursuite de la désinflation déjà observée.

Huit pays membres de l’Opep+, dont l’Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé dimanche une extension de leurs coupes de production de pétrole jusqu’à la fin de l’année, afin de soutenir les cours face à une demande incertaine et une offre qui accélère.

Dans les années qui viennent, l’Algérie, qui se trouvera au pied du mur, va devoir procéder à des choix économiquement vitaux, mais politiquement explosifs. Et comme l’heure de vérité ne pourra pas être éternellement repoussée, la dernière farce électorale pourrait bien ressembler à un des derniers clous plantés dans le cercueil du «Système».

Après deux séances de hausse, les cours du pétrole se sont de nouveau orientés à la baisse le vendredi 13 septembre. Un reflux technique, renforcé par le fait que l’ouragan Francine a fait peu de dégâts lors de son passage dans le Golfe du Mexique et en Louisiane.