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Le phénomène est plus inquiétant qu’il n’y paraît. Les systèmes de cuisson traditionnels, encore très répandus en Afrique, provoquent le décès prématuré de quelque 500.000 femmes et enfants sur le continent chaque année. Faisant de la récupération son principal carburant, Sory Traoré tente d’éteindre ce feu en fabriquant des fourneaux qui évitent aux cuisinières la double peine.

Incontournable de la gastronomie, l’attiéké, semoule de tubercule de manioc cuite à la vapeur, est omniprésent dans la vie des Ivoiriens: des fêtes les plus solennelles au repas rapidement pris à la pause-déjeuner. En l’inscrivant sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, l’Unesco consacre à la fois la qualité gastronomique et les savoir-faire liés à cette préparation séculaire.

Dans chaque région du pays, il y a au moins un mets qui fait l’unanimité parmi les amoureux des bonnes saveurs. A l’Est par exemple, c’est le mbol qui attire le plus grand nombre de gourmets.

La cuisine marocaine figure dans le top 15 des meilleures cuisines dans le monde, selon un classement établi par le site américain Insider Monkey. Elle se classe en première position au niveau de l’Afrique et du Monde arabe.

La Côte d’Ivoire regorge de mets, un trésor gastronomique souvent méconnu des gourmets. Le Festival des braisés d’Abidjan vient à point nommé valoriser ces plats qui ont longtemps mijoté sur des braises avant que le festival d’Abidjan d’être servis au centre d’une dégustation de plats africains et internationaux mettre un point d’honneur.

Avec près de 10 kilos par habitant et par an, le Malien consomme moins de la moitiés de la moyenne mondiale de poisson. La raison la plus évidente de cette faible appétence est bien évidemment l’enclavement du pays.

Originaire de la région de Kayes à l’Ouest du pays, le djouka a fini par séduire l’ensemble des Maliens dont il fait désormais partie de l’art culinaire.

Inconnu à l’ère précoloniale, le riz a fini par gagner le cœur des Sénégalais dont il a aiguisé l’appétit. Si bien qu’il est impensable pour les habitants du pays de la Teranga de ne pas en manger tous les jours à midi... tout le long de l’année.

Le gombo, incontournable pour de nombreux plats guinéens, reste quasiment introuvable en cette période de l’année. Du coup, ce légume-fruit coûte excessivement cher.