Tous les articles correspondant à #Dar Lkabranate

On croyait que la co-organisation par le Maroc du Mondial 2030 allait échapper aux délires du voisin, au vu de la loi des séries dont il est l’objet. Mais c’est compter sans la pénurie de café qui sévit en Algérie et dont le manque fait perdre le nord aux médias locaux. Dernière trouvaille, la capacité des généraux et affidés à organiser non pas une, mais deux Coupes du monde. En même temps. Le régime d’Alger veut là encore refaire le match. Même s’il n’est pas sûr qu’il survive d’ici là. On se console vraiment comme on peut.

Le régime algérien, allié inconditionnel de Bachar Al-Assad, se découvre soudainement allergique aux refrains qu’il chantait si fort. La chute de son allié est prémonitoire d’une communauté de destin. Les caporaux font déjà leurs valises pour être les premiers à quitter le bateau qui va couler.

Dans une vaine tentative de faire oublier son échec sur le dossier du Sahara marocain, le régime algérien joue la carte du séparatisme. Après son premier projet bidon de «République du Rif» et sa coquille vide, le Parti national rifain (PNR), le général Chengriha réfléchit à l’idée d’ouvrir un nouveau front de libération fantomatique dans le centre du Maroc, auquel il donnera le nom de «République Zhiliga populaire démocratique (RZPP)». Sentant la fin imminente du Polisario, Benbattouche aurait été pris de panique. Il craint pour sa fortune, dopée jusqu’ici par les aides de la junte militaire algérienne.

Alors qu’elle a franchi la barre annuelle de 25 milliards de dollars d’achats d’armes, la junte a du mal à faire fonctionner correctement de simples cartes bancaires internationales à la maison. Le chef de l’armée brésilienne l’a appris à ses dépens lors de son déplacement dans «l’autre monde». Non seulement l’illustre hôte a été obligé de payer ses repas, mais sa carte n’est pas passée. À croire que pour leur politique de pétrole contre armement, les caporaux optent (toujours) pour le troc.

Séniles mais increvables, largués mais indécrottables, ils ont survécu à tout, mais sont désormais rattrapés par leurs abjects crimes commis pendant la décennie noire. Les caporaux ont cru l’avoir échappé belle après avoir perpétré tant de massacres, mais un seul livre, et un prestigieux prix Goncourt, ont suffi à les révéler à nouveau au grand jour. Ils auraient pu se terrer et couler des jours heureux en attendant le jugement dernier, mais non. Aujourd’hui, c’est sur terre qu’ils devront répondre de leurs horreurs.

L’Algérie, c’est le pays des «y’a pas». Pas de café pour se réveiller, pas de pilules pour contrôler sa descendance, pas de patates à la portée de tous... Les pénuries sont une constante, seul le produit change. La dernière denrée rare est un produit de large consommation: le café. Où trouver une tasse de café? Telle est la nouvelle quadrature du cercle dans un pays où la mode des pénuries est indémodable.

Les caporaux s’amusent du spectacle d’une touriste tunisienne harcelée par les agents de police devant lesquelles elle voulait porter plainte…pour harcèlement sur la voie publique. La pauvre a fini condamnée à un an de prison ferme tandis que son président est, lui, condamné à la fermer. Elle a eu de la chance: violée, elle aurait écopé de la peine capitale.

Surpris par la non-réaction du Maroc à la décision prise par Alger d’imposer des visas d’entrée aux Marocains, le général Chengriha et ses acolytes ne savent plus quoi faire. Leur folie n’ayant pas de limite, ils réfléchissent déjà à l’idée de généraliser cette mesure à tous les autres pays. Pathétique.

Alors que la saison 2 de la parodie algérienne à succès Kedboune Show commence à peine, la terre entière s’extasie devant le spectacle. À défaut de tuer, le ridicule peut s’avérer trépidant. Même si les gags, teintés des mêmes exagérations et autres superlatifs, peuvent lasser. Beaucoup moins drôle par contre, la chute vertigineuse d’un dinar qui ne vaut même plus le papier qui sert à en imprimer! Mais cela, les producteurs de la série (d’échecs) refusent toujours de le voir.