Tous les articles correspondant à #Décennie noire

Les révélations des historiens sur la Décennie noire en Algérie
Les historiens dévoilent une vérité troublante sur la Décennie noire: nombre de massacres attribués aux groupes islamistes armés portent la marque des services algériens. Ces révélations, désormais bien documentées dans des articles de référence, exposent le fonctionnement méthodique de la machine de mort et mettent en lumière les lourdes responsabilités de l’armée algérienne, notamment à travers ses sinistres «escadrons de la mort», dans des tueries de masse savamment orchestrées.
Décennie noire en Algérie: l’implication de l’armée algérienne dans le massacre de Bentalha
Le massacre bouleversant (400 morts) des familles vivant à Bentalha, ce quartier algérois martyrisé en 1997, a été documenté trois ans après dans «Qui a tué à Bentalha?», un livre publié en France par un rescapé. Le livre dénonce l’horreur du système de représailles militaires sur les civils et accuse des généraux –dont certains sont en poste aujourd’hui– d’avoir organisé, à Bentalha, une tuerie de masse.
Dar Lkabranate. EP-131. Le prix Goncourt attribué à Kamel Daoud terrorise les caciques de la décennie noire
Séniles mais increvables, largués mais indécrottables, ils ont survécu à tout, mais sont désormais rattrapés par leurs abjects crimes commis pendant la décennie noire. Les caporaux ont cru l’avoir échappé belle après avoir perpétré tant de massacres, mais un seul livre, et un prestigieux prix Goncourt, ont suffi à les révéler à nouveau au grand jour. Ils auraient pu se terrer et couler des jours heureux en attendant le jugement dernier, mais non. Aujourd’hui, c’est sur terre qu’ils devront répondre de leurs horreurs.
Algérie: les atrocités des généraux Chengriha, Medjahed, El Djen et Djebbar durant la décennie noire
Avec «Houris» de Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024), d’autres ouvrages de grande qualité publiés ces dernières années sur la décennie noire en Algérie (1992-2002) méritent d’être (re)découverts. La guerre civile algérienne, ou «décennie noire», reste un sujet tabou en Algérie, où l’État interdit toute investigation ou témoignage. Des ouvrages comme «La sale guerre» de Habib Souaidia révèlent pourtant l’ampleur des exactions perpétrées par l’armée, avec des figures clés encore en poste aujourd’hui, telles que Chengriha, Medjahed, Djebbar et El Djen, accusés d’avoir orchestré des actes abominables contre les civils.
Billet littéraire KS. Ep 19. «Houris» de Kamel Daoud, ou l’enfer algérien
«Houris» est un épopée puissante qui explore les conséquences de la décennie noire algérienne (1992-2002) sur la société et la psyché humaine. Le roman dénonce l’amnésie imposée par le régime et offre une réflexion sur la possible résurrection d’un peuple brisé, tout en oscillant entre poésie et brutalité.
L’ex-général Khaled Nezzar perd ses nerfs après les révélations sur la détérioration de son état de santé
Répondant aux rumeurs le disant atteint d’une grave maladie, le général à la retraite Khaled Nezzar a réagi en s’en prenant à ceux qui ont révélé la détérioration de son état de santé. Ses insultes, dénotant un état mental dégradé, ont été amplifiées, ce week-end, par le média de la famille Nezzar, qui voit le «Makhzen» partout.
Quand l’hommage inconvenant se substitue à la justice transitionnelle
L’Algérie nouvelle -ou la nouvelle Algérie- tarde à se faire jour. Malgré toutes les tentatives de la propagande pour vendre le «récit» d’une Algérie qui se renouvelle, c’est la stagnation politique, économique, sociale et diplomatique.
Algérie: la junte poursuit son show surréaliste en honorant les généraux à la retraite Khaled Nezzar et «Toufik»
Le président Tebboune a honoré les généraux à la retraite Khaled Nezzar et Mohamed Mediène, dit «Toufik», architectes du carnage de la décennie noire et cibles des manifestants du Hirak. Cette proclamation de la toute-puissance du clan, naguère décimé par Ahmed Gaïd Salah, ouvre la voie à une nouvelle vendetta dans l’armée algérienne.