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Située en Basse-Guinée, la ville côtière de Boffa a vibré au rythme de la campagne présidentielle. Une mobilisation populaire s’y est tenue en faveur du candidat Mamadi Doumbouya qui a lancé, en novembre dernier après des décennies d’atermoiement, le projet Simandou, un des plus importants gisements de minerai de fer du monde.

La Convergence Républicaine, structure qui fédère tous les mouvements de soutien à la candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle, a pris part à l’inauguration à Conakry du QG Pool politique, donnant ainsi le départ d’une campagne électorale destinée sillonner tout le pays.

Avec 42 ans à la tête de l’Etat, la longévité de Paul Biya au pouvoir ne laisse personne indifférent. Entre un soudain «rajeunissement» avancé par ses partisans et les promesses.

À quelques jours de la clôture du dépôt des candidatures, le 3 novembre à 23h59, le général Mamadi Doumbouya garde le silence sur ses intentions. Un mutisme qui intrigue, interroge et alimente les spéculations tandis que des mouvements citoyens, associations et coalitions n’ont qu’un seul mot à la bouche: «Doumbouya, candidat!». Le pays retient son souffle.

53,66% : c’est le score officialisé par le Conseil constitutionnel qui permet à Paul Biya de conserver la présidence, face à un opposant qui se déclare vainqueur avec 54,8% et mobilise ses partisans.

Malgré l’enjeu du scrutin, qui appelait près de neuf millions d’Ivoiriens à départager les cinq candidats à la présidentielle ce samedi 25 octobre 2025, la journée a été marquée par un calme inhabituel. Si le vote s’est déroulé dans une atmosphère sereine, l’affluence aux urnes a été plutôt timide.

Le 25 octobre, 1.533 électeurs ivoiriens résidant en Mauritanie et inscrits dans une circonscription incluant le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Cap-Vert ont voté pour départager les cinq candidats à la présidentielle de leur pays.

«Je n’irai pas voter», «Je donnerai ma voix à Biya», «Il faut du changement»... ces prises de parole traduisent la diversité des opinions exprimées par les 40.000 Camerounais établis au Gabon et qui ont rendez-vous avec les urnes ce dimanche 12 octobre. Quel en sera le verdict? Tous les pronostics semblent permis.

Ministre de Paul Biya pendant 16 ans avant de démissionner en juin dernier, Issa Tchiroma Bakary a été désigné candidat de l’opposition par L’Union pour le changement à la présidentielle d’octobre prochain. Loin d’être un atout, sa proximité avec le président sortant est qualifiée d’entourloupe pour faire croire au changement.