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L’économie marocaine devrait connaître une croissance de 5% en 2025, soutenue par un secteur non agricole robuste, des investissements directs étrangers et une politique monétaire accommodante. Cependant, la faiblesse attendue du secteur agricole et un taux de chômage élevé pourraient freiner cette dynamique. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Économiste.

Confrontés à des notations souvent inadaptées, les pays africains unissent leurs forces pour créer un système d’évaluation contextualisé, combinant rigueur méthodologique et expertise locale. Prévue pour la deuxième moitié de 2025, l’Africa Credit Rating Agency (AfCRA) intégrera des paramètres ignorés des agences traditionnelles (climat, conflits, données locales) afin de concurrencer Fitch, Moody’s et S&P.

Le secteur bancaire marocain confirme sa robustesse et son potentiel de développement, selon le dernier rapport de Fitch Ratings. L’agence prévoit une hausse notable de la rentabilité des banques en 2025 et 2026, soutenue par un contexte opérationnel favorable et des réformes structurelles prometteuses. Une revue de presse tirée de Finances News.

Fitch Ratings a confirmé la note du Maroc à «BB+» avec une perspective stable. Une décision attribuée essentiellement aux politiques macroéconomiques saines du pays, au soutien de ses créanciers, au profil de son endettement et à ses réserves de liquidités. Ces perspectives seront toutefois nuancées par certains facteurs, dont notamment l’exposition de l’économie nationale aux conditions climatiques défavorables.

Pendant que certains pays africains séduisent les agences de notation, d’autres restent dans l’ornière de la spéculation. Selon le rapport de la 9e Revue de la notation souveraine de l’Afrique, six pays africains ont vu leur note de crédit rehaussée au premier semestre 2024, tandis que trois ont essuyé une dégradation. Au-delà des mouvements de notes, c’est l’avenir économique et financier de l’Afrique qui se joue.

Fitch Solutions table sur deux baisses du taux directeur de Bank Al-Maghrib, de 25 points de base chacune, lors des deux prochains conseils de la Banque centrale. Ce qui devrait porter le taux directeur à 2,25% d’ici la fin de l’année.

Dans sa dernière note consacrée au Maroc, l’agence de notation américaine Fitch alerte sur la lenteur des réformes visant à rétablir l’équilibre budgétaire au Maroc. Ses analystes émettent des prévisions plus conservatrices que celles du gouvernement Akhannouch, qui visent à le réduire à 3% du PIB d’ici 2026.

Dans son récent rapport «Sovereign 2023 Transition and Default Study», l’agence de notation Fitch-Ratings dresse un bilan détaillé des défauts souverains survenus ces dernières années. Si les pays africains peinent à juguler leurs déficit budgétaire et leur endettement, leurs situations appellent une analyse nuancée. Une chose est sûre : la prudence restera de mise pour leurs créanciers, qu’ils soient publics ou privés. Tour d’horizon des pays africains mauvais élèves de la notation souveraine.

Dans une récente note, le cabinet de recherche BMI, filiale de Fitch Solutions, estime que le Maroc atteindra un nouveau record de 16,8 millions de touristes en 2024, en hausse de 15,3% par rapport à l’année précédente. Cette progression, tirée par l’augmentation des arrivées en provenance du marché européen, devrait même se confirmer dans le moyen terme.