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Dépassées ces dernières années par leurs concurrentes espagnoles, les entreprises françaises tentent de revenir sur le marché marocain. Le réchauffement diplomatique entre Rabat et Paris y participe grandement. Le réseau ferroviaire et les énergies renouvelables sont désormais le terrain d’affrontement entre ces deux pays de l’UE. Une revue de presse de Jeune Afrique.

Continuons à interroger la chronologie de première main de ce bulletin d’information mensuel sur la pénétration de l’Algérie française dans les frontières du Sud marocain. L’année 1893, qui sera appréhendée dans cette chronique, narre le séjour de cinq mois du Sultan chérifien dans les régions sahariennes où il reçoit la baïa du Sahara «oriental» à Tafilalet, et prouve par moult actions l’intégrité territoriale. Il est gratifié dans la presse européenne du surnom de «Souverain saharien» et «Monarque saharien», et surtout fera dire à Paris que «Moulay Hassan a résolu à son profit ces questions autour desquelles nous avons hésité si longtemps».

Né en 1973 de parents marocains immigrés en France, Karim Bouamrane, actuel maire socialiste de Saint-Ouen, émerge comme l’une des figures les plus prometteuses de la politique française. Son parcours exceptionnel pourrait bientôt le mener à un poste de Premier ministre, une ascension aussi fulgurante et qui suscite bien des admirations, en France comme ailleurs en Europe et jusqu’aux États-Unis.

Le bulletin mensuel publié par le Comité de l’Afrique française, un lobby en activité à Paris et dans le gouvernement algérien, pousse tous azimuts à la pénétration des régions sahariennes orientales du Maroc et dans l’ensemble de l’Afrique noire. L’année 1892, appréhendée dans cette chronique, condense plusieurs succès diplomatiques du Maroc qui conserve pour l’heure son autorité dans la grande région du Touat. Selon l’agence Havas rapportée dans le bulletin, «le Sultan du Maroc aurait définitivement réussi à installer ses caïds au Touât, au Gourara et au Tidikelt».

La reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France «va inciter d’autres pays notamment européens à adopter la même position», a affirmé le politologue Mohamed Bouden dans un entretien avec Le360.

Les généraux algériens ont innové en développant un nouveau concept que je qualifierai de «masochisme géopolitique». Car en l’espace de 5 ans, entre 2019 et 2024, Alger a réussi la prouesse de se mettre à dos quasiment tous ses voisins.

En déclarant que «le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine, le président de la République M. Emmanuel Macron a défini le cap», a souligné, le mardi 30 juillet, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, notant qu’il s’agit «aussi de la conviction de la France».

La nouvelle position de la France sur le Sahara marocain, exprimée par le président Emmanuel Macron au roi Mohammed VI, constitue une avancée «significative en soutien à la marocanité du Sahara», ont estimé ce mardi 30 juillet 2024 les politologues marocains Mohamed Tajeddine Houssaini et Zakaria Firano, dans un entretien avec Le360.

À Rabat, les électeurs français comptant pour la 9ème circonscription de l’étranger ont voté ce dimanche 7 juillet 2024, lors du 2ème tour des législatives, dans l’espoir que la France ne bascule pas dans l’imprévisible.