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La poursuite de la baisse des importations européennes de l’habillement, qui ont reculé de 4,7% lors du premier semestre 2024, représente un réel risque pour les producteurs marocains, particulièrement dépendants de ce marché. Selon l’expert français Jean-François Limantour, le secteur dans son intégralité fait face à la nécessité vitale d’accélérer sa mue, avec le concours actif de l’État.

Le dérèglement climatique a parfois des effets inattendus. Il en est ainsi du style vestimentaire des Maliens qui optent pour des tissus légers leur permettant de supporter les folies du thermomètre. Quand ils le peuvent.

Dans les salons de couture de Ouagadougou, à la veille de l’Aïd el-Adha célébré ce dimanche 16 juin, on essaie de voir le bon côté du tissu, celui qui sera orné de broderie pour satisfaire les clients les plus exigeants. Mais la crise a inversé les priorités.

Les exportations marocaines de l’industrie de l’habillement vers l’Union européenne se sont repliées de 4% au cours du premier trimestre 2024, après avoir baissé de 14,2% sur l’ensemble de l’année 2023. Elles ont toutefois mieux résisté que celles de la majorité des autres fournisseurs, dont le recul a été nettement plus marqué.

A Dakar, le marché du tissu bat son plein à quelques semaines de la Tabaski. Pour cette année, les clients ont le choix entre différents types de tissus. Toutefois, l’offre n’arrive pas à satisfaire la forte demande de la clientèle.

Des machines à coudre qui tournent à plein régime à la veille de la fête de l’Aïd el Fitr, n’est plus qu’un souvenir pour ces tailleurs habitués, en de telles occasions, aux commandes qui n’en finissaient pas. Les finances des clients ne suivent pas.

Son appellation complète a beau être le «selham makhzeni», la fameuse cape marocaine est actuellement l’objet de tentatives d’appropriation culturelle par des pages algériennes sur les réseaux sociaux. À en croire celles-ci, cet habit traditionnel emblématique du Royaume serait non seulement algérien, mais le Maroc tenterait aussi d’en usurper l’origine.

De nombreuses saisies de marchandises de contrefaçon sont menées dans plusieurs villes depuis fin février. Dans l’habillement aussi, l’informel fait des ravages, avec un impact majeur sur les magasins structurés, jusqu’au dépôt de bilan. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Malgré les nombreuses interdictions, les habillements jugés indécents des jeunes filles persistent dans les rues des grandes agglomérations au Cameroun. Les personnes appartenant à différentes générations n’ont évidemment pas le même regard.