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L’administration marocaine dans toute sa splendeur. Il faut connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un. Ou graisser la patte. Ou faire un scandale. La solution en deux lettres: IA!

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Mahmoud Ali Youssouf, a reçu vendredi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba, l’Ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Mettant en avant «la course contre la Chine» et la nécessité de «s’assurer de la domination de l’IA américaine», les géants de la tech aux États-Unis plaident pour une dérégulation poussée de cette technologie.

L’Intelligence artificielle (IA) reste «sous-exploitée en Afrique», alors qu’elle constitue «un levier indispensable pour le progrès économique et la consolidation de la paix», a souligné ce jeudi le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans une déclaration à la presse ce jeudi 20 mars à Rabat.

Le patron de Nvidia doit s’exprimer mardi lors de la conférence annuelle des développeurs du géant américain des semi-conducteurs, une occasion de célébrer le succès fulgurant du groupe même si l’intelligence artificielle (IA) chinoise, incarnée par DeepSeek, se dresse désormais sur son chemin.

En prenant la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de mars 2025, le Maroc impose son empreinte. Pour la première fois, sous son impulsion, l’impact de l’intelligence artificielle sur la sécurité et la gouvernance en Afrique sera débattu. Climat, lutte contre l’extrémisme et concertations sur des États sanctionnés par l’UA figurent aussi à l’agenda, confirmant un leadership marocain proactif et innovant.

Des étudiants de l’Université Mohammed V de Rabat ont mis au point Agrisky, un drone agricole intelligent conçu pour optimiser la surveillance des cultures et détecter précocement les maladies. Ce projet a remporté le premier prix du «Hackathon de l’Innovation» organisé à Tanger.

L’intelligence artificielle est là, et elle va se continuer à se développer et à transformer tous les pans de l’économie et de la société. Le Maroc ne saurait ignorer ni minorer cette révolution. Une perspective stratégique doit être élaborée et mise en œuvre, avec un plan d’action ambitieux, réaliste, au service des personnes, des besoins et des valeurs qui sont les siennes.

L’intelligence artificielle et le cinéma font la paire. Toutefois, certains experts préfèrent la prudence pour éviter une forte implication des robots dans le septième art.