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Ahmed Attaf, chef de la diplomatie de la Corée de l’Est, se met à table chez les fins limiers de la Brigade. Il admet qu’il ne pige rien à ses fonctions, n’en saisit ni les tenants ni les aboutissants… Il ne fait qu’exécuter les directives d’un régime sénile à la dérive qui dit tout et son contraire, prend des décisions hâtives et les regrette des années ou des mois plus tard, c’est selon, et toujours quand il est trop tard.

Rappelé tambour battant au ministère des Affaires étrangères en juillet 2021, Ramtane Lamamra, que les médias algériens qualifiaient de «diplomate chevronné», a quitté le 16 mars dernier son poste par la petite porte. L’ancien chef de la diplomatie algérienne se retrouve aujourd’hui privé de passeport diplomatique. Ce qui laisse croire qu’il est interdit de quitter l’Algérie, voire placé en état de quasi-incarcération.

Disparu des radars depuis plusieurs semaines, le désormais ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été écarté, ce jeudi 16 mars, du gouvernement par le président Abdelmadjid Tebboune. «L’auteur» de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, qu’il a annoncée en août 2021, un mois seulement après son retour à la tête de la diplomatie algérienne, a été remplacé par Ahmed Attaf, un autre revenant à la tête du ministère des Affaires étrangères, connu pour avoir prôné l’ouverture des frontières maroco-algériennes à travers un dialogue bilatéral.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a acté la mise à l’écart de Ramtane Lamamra en l’éjectant de son poste de ministre des Affaires étrangères dans le cadre d’un remaniement ministériel opéré ce jeudi 16 mars. Un limogeage prévisible et l’aboutissement d’un long et cruel désaveu.

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Censé faire honneur à «la force de frappe» en faisant barrage aux initiatives du Maroc lors du dernier sommet de l’Union africaine, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra s’en est plutôt pris plein la gueule… en privilégiant l’appel à candidature de 1 milliard de dollars de son Tebboune de président à l’adresse des pays du continent, plutôt que la «nomenclatura» anti-Maroc du régime. Devant ses caporaux en chef, il tente de se défendre, mais là encore trop tard et au risque de se faire de nouveaux tirer les oreilles.

Échouant lamentablement à faire amender le rapport annuel du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, adopté sans aucune mention du Sahara atlantique avec, en sus, un paragraphe approuvant la Déclaration de Tanger, les représentants de la junte au pouvoir en Algérie ont dû, séance tenante, se mettre en retrait… pour revenir à coups de désinformation. Récit.