«J’emporterai le feu», troisième volet de la saga Slimani, est un portrait d’émigration de la jeune génération marocaine. À travers ses figures féminines, Leïla Slimani questionne le poids des héritages familiaux et des luttes sociales, tout en offrant une critique acerbe des fractures identitaires dans un monde globalisé. Le feu, métaphore de la rébellion et de la liberté, incarne la nécessité de s’extraire des carcans sociaux et familiaux pour trouver son propre chemin.