Alors que Washington vient de confirmer sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, avec l’autonomie comme unique cadre de négociation, de nombreux think tanks américains remettent en question certains «fondamentaux» du conflit. Après le bien-fondé de la Minurso, c’est désormais le Polisario, «une créature de la guerre froide», «sans légitimité» et «potentiellement dangereuse», qui cristallise de multiples et bien acerbes critiques. Le point de vue de Michael Rubin, de l’American Enterprise Institute, est éclairant à plus d’un titre à cet égard. Et il est loin d’être le seul.