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L’émission «L’œil du 20 heures», diffusée dans le cadre du journal télévisé sur la chaîne publique française «France 2», a diffusé le 27 mars la deuxième partie d’une enquête consacrée à la manière dont le régime algérien tente de faire taire ses opposants installés en France. On y apprend notamment que le régime d’Alger a essayé de marchander la libération de l’écrivain Boualem Sansal.

Un employé du ministère français de l’Économie a été mis en examen dans une enquête sur la divulgation d’informations concernant des Algériens vivant en France, dont des opposants au régime. L’affaire survient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, plongés depuis plusieurs mois dans une profonde crise diplomatique.

Dans l’émission «L’œil du 20 heures», diffusée le 3 mars dans le cadre du journal télévisé, la chaîne France 2 s’est penchée sur un sujet brûlant: la manière dont l’Algérie tente de faire taire ses opposants sur le territoire français. Les plus ciblés sont les militants pacifiques du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK).

Des rapports d’organisations internationales des droits de l’Homme, dont celui de Human Rights Watch, dénoncent les violences et les pratiques répressives exercées par le régime militaire algérien contre des politiques, des activistes et des journalistes, ainsi que contre les migrants subsahariens. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 23 janvier, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant les graves atteintes à la liberté d’expression en Algérie, exigeant la libération immédiate de l’écrivain et essayiste franco-algérien Boualem Sansal, ainsi que celle de deux autres hommes emprisonnés dans les geôles algériennes: Mohamed Tadjadit et Abdelwakil Blamm. Mais qui sont-ils, et pourquoi le Parlement européen s’intéresse-t-il à leur sort?

Épinglé pour son rôle dans l’embrigadement d’«influenceurs» installés en France et appelant au meurtre des opposants algériens de l’étranger et à des attentats en France, Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris et véritable porte-voix du régime d’Alger dans l’Hexagone, s’est littéralement lâché contre certaines figures de cette même opposition qui ont osé le dénoncer. Comble de la mauvaise foi, cet avocat d’affaires n’hésite pas à utiliser la religion contre ses détracteurs et à se confondre avec l’ensemble de la communauté musulmane de France.

Les têtes de pont de l’agitation orchestrée, à coups de menaces et d’appels à la haine et au meurtre, par le régime d’Alger contre la France depuis l’Hexagone commencent à tomber. Véritable «star» sur TikTok en la matière, le tristement célèbre Zazou Youcef été arrêté ce vendredi 3 janvier à Brest. Un autre mis en cause pour des faits similaires a également été appréhendé.

L’Institut du Caire pour les études des droits de l’Homme (ICEDH) publie un nouveau rapport sur les tendances inquiétantes du régime d’Alger en matière de répression contre les militants en exil ou toute voix un tant soit peu discordante à l’étranger. Une véritable «stratégie de répression transnationale», sur fond d’accusations conspirationnistes, digne des pires «régimes autocratiques du monde». Lecture.