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La pénurie de certains médicaments, loin de s’estomper, demeure un problème préoccupant. Observée à l’échelle nationale, cette rupture d’approvisionnement concerne une large gamme de médicaments, y compris des produits vitaux pour les patients. Mohamed Salami, vice-président du bureau national de l’association Monde des pharmaciens marocains, et Layla Laassel Sentissi, directrice de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutique, détaillent pour Le360 cette pénurie. Ils proposent également plusieurs pistes de solutions pour remédier à cette situation critique.

Afin de faire face au phénomène en recrudescence de la vente illégale de médicaments sur Internet, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) propose la mise en place d’un portail dédié au signalement des contenus illicites et une coordination accrue avec les autorités en charge de la lutte contre la cybercriminalité.

Opération coup-de-poing de la police, rencontres scientifiques qui se multiplient, des traités à ne plus en finir... La Côte d’Ivoire peine à trouver la prescription médicale à même de se prémunir des «pharmacies par terre» qui continuent de prospérer. Ce marché représente 30% des ventes de médicaments au pays avec les innombrables risques sur la santé des malades qui en prennent.

Les prix de certains médicaments au Maroc sont jusqu’à quatre fois supérieurs à ceux pratiqués dans d’autres pays, a déclaré Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, devant la Chambre des représentants. Selon l’expert Saâd Taoujni, la situation exige une révision de la politique nationale du médicament. Il recommande de s’inspirer des modèles étrangers et préconise de recourir aux achats groupés pour alléger la facture et rendre les traitements plus accessibles.

Le Conseil de gouvernement doit adopter, ce jeudi 14 novembre, le décret-loi complétant la loi portant code du médicament et de la pharmacie. Ce code vise à mettre fin au désordre qui sévit dans la promotion et la vente illégales de médicaments sur internet et dans des points de vente autres que les officines. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Plusieurs médicaments vitaux sont en rupture de stock depuis quelques semaines, ce qui a enjoint le groupement parlementaire du PPS à adresser une question écrite au ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, à ce propos. Leur question porte tout particulièrement sur la pénurie en Levothyrox, un médicament traitant les troubles thyroïdiens. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, a exprimé une nouvelle fois ce jeudi sa volonté à respecter tous les engagements pris envers les étudiants grévistes en médecine et en pharmacie. Ces derniers sont en grève depuis sept mois alors que se profile le spectre d’une année blanche.

Une nouvelle baisse des prix des médicaments entre en vigueur. Elle concerne 35 produits, dont la liste a été publiée au dernier Bulletin officiel, et où figurent, entre autres des médicaments pour le traitement du cancer, de l’épilepsie et du diabète.

Pour assurer l’approvisionnement en médicaments dans les 3.000 centres hospitaliers publics, dont 80 grands hôpitaux du Royaume du Maroc, l’État consacre «un budget annuel de deux milliards de dirhams», a déclaré Aziz Mrabti, directeur général de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) lors de l’émission Grand Format-Le360.