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Discussion autour des chiffres de la croissance 2024: les précisions du HCP
Suite à la publication de notre article intitulé «Le HCP a-t-il cherché à gonfler le taux de croissance de 2024?», qui soulignait les divergences entre la croissance de 7,9 % annoncée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) et la prévision de 3,8 % de Bank Al-Maghrib, le directeur général de la statistique et de la comptabilité nationale au HCP, Jamal Azizi, a souhaité apporter des éclairages complémentaires sur les indicateurs utilisés dans les comptes nationaux. Sollicité par Le360, l’économiste Fouzi Mourji insiste de son côté sur l’importance d’une analyse détaillée du déflateur implicite du PIB et de la contribution des différentes composantes des prix.
Le HCP a-t-il cherché à gonfler le taux de croissance de 2024?
Dans une note publiée lundi, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a annoncé une progression de 7,9 % du PIB en 2024. Un chiffre impressionnant, mais qui prête à confusion, notamment lorsqu’on le compare à la prévision de 3,8 % avancée tout récemment par Bank Al-Maghrib pour la même année. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette divergence ne relève pas d’un désaccord sur l’analyse économique, mais plutôt d’une différence de méthode de calcul utilisée par le HCP, qui n’a pas été clairement explicitée.
L’économie marocaine en 2024: plus de richesse, plus d’épargne, plus d’investissement
En 2024, l’économie marocaine affiche une nette progression, portée par une hausse du PIB en valeur, une amélioration sensible du pouvoir d’achat des ménages et une reprise marquée de l’investissement, selon la dernière note du Haut-Commissariat au Plan.
Finances publiques: l’exécutif verrouille son retour sous les 3% de déficit
Le gouvernement a dévoilé un projet de loi de finances 2026 qui confirme la trajectoire de consolidation budgétaire engagée depuis trois ans, en dépit des fortes tensions sociales de septembre 2025. Cette orientation, saluée par plusieurs institutions internationales, dont Fitch Ratings, intervient dans un contexte où le Maroc cherche à préserver sa crédibilité financière tout en amortissant les chocs inflationnistes, climatiques et géopolitiques.
Le tourisme en clair obscur…
Le tourisme marocain signe un retour spectaculaire après le choc occasionné par la pandémie, enchaînant records de fréquentation et hausse des recettes. Mais derrière l’euphorie des chiffres se dessine une question plus décisive: le Royaume capte-t-il réellement toute la valeur de cette reprise? Entre faible durée de séjour, rendement inégal de l’hôtellerie classée et expansion d’un hébergement «hors radar», l’heure n’est plus seulement à attirer, mais à restructurer, réguler et monter en gamme pour concilier performance, équité et durabilité.
La modernisation du système hospitalier face à l’équation de la soutenabilité
En deux décennies, l’effort d’investissement consenti dans la santé publique a profondément remodelé la carte sanitaire du Maroc. Si les dépenses sont restées limitées à environ 5% du PIB entre 2018 et 2020, elles ont accompagné un cycle soutenu de construction et de modernisation d’infrastructures hospitalières. Pourtant, le nombre de lits publics demeure inférieur à la moyenne mondiale, avec seulement 0,9 lit pour 1.000 habitants, tandis que les ménages continuent de supporter près de 60% des dépenses de santé en 2022.
Mali. Le sésame, cette graine qui fait du bien au corps et à l’économie... si on en prend soin
Peut-on vraiment ignorer le potentiel économique de la filière du sésame, cette graine oléagineuse qui assure des revenus à 500.000 familles et pourrait significativement contribuer au PIB national?
Budget. Comment l’inefficacité des dépenses publiques alourdit les dettes de ces 20 économies africaines
Face à des dettes en hausse, le FMI appelle les pays africains à transformer leurs dépenses publiques en levier de croissance, priorisant efficience et réallocation stratégique.
Les secteurs moteurs du nouveau cycle de croissance de l’économie marocaine
Industrie d’extraction, hébergement et restauration, industries de transformation, BTP, commerce… Ces branches d’activité figurent parmi les principaux moteurs du nouveau cycle de croissance que connaît l’économie marocaine depuis plus d’un an et demi. Un dynamisme qui confirme la montée en puissance des secteurs hors agriculture. Décryptage.
L’économie marocaine devrait progresser de 4,7% au 4ème trimestre, selon le HCP
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) confirme la poursuite de la relance économique au Maroc. Dans sa note de conjoncture consacrée au deuxième trimestre 2025 et aux perspectives pour le reste de l’année, l’institution prévoit une croissance soutenue, estimée à 4,3% au troisième trimestre et 4,7% au quatrième, portée par le dynamisme des secteurs industriels et des services, dans un contexte d’inflation maîtrisée et de stabilité monétaire.