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Dans les hypothèses retenues pour le projet de loi de finances 2025, le gouvernement table sur un taux de croissance de 4,6%. Un taux largement supérieur à ceux avancés par d’autres institutions et par les économistes interrogés par Le360. Ces derniers relèvent notamment que les prévisions de l’exécutif s’appuient en grande partie sur une pluviométrie normale, alors que la sécheresse est devenue une donnée structurelle au Maroc.

L’agence Mali Météo a organisé un atelier sur la diffusion d’alertes précoces liées à la météo, à l’eau et au climat dans le bassin de la Volta à la veille de la période d’hivernage propice aux inondations.

Après une baisse sans précédent, le taux de remplissage du barrage Al Wahda, le plus grand du Royaume, renoue avec une tendance à la hausse, notamment après les récentes pluies du mois de mars dernier. Le360 a effectué une visite sur les lieux.

À ce lundi 15 avril, le taux de remplissage des barrages relevant de l’Agence du bassin hydraulique du Sebou a atteint les 51,15%, avec un volume de retenues dépassant les 2,84 milliards de mètres cubes, selon un bulletin du ministère de l’Équipement et de l’Eau.

Les déficits pluviométriques et les températures élevées n’ont pas fini de compromettre les rendements des cultures sur le continent. Selon la FAO, les perspectives de la production céréalière en Afrique sera confrontée à des perspectives mitigées.

Le volume de pluviométrie durant le début de cette saison agricole a atteint 77 millimètres, soit une baisse de 54% par rapport à la moyenne des 40 dernières années, et de 44% par rapport à la même période de l’année précédente, a indiqué, lundi à Rabat, Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.

Le gouvernement a tiré la sonnette d’alarme au sujet de la situation hydrique du pays, qualifiée de dangereuse face à la rareté de l’eau causée par la sécheresse. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, n’a pas exclu la possibilité de rationaliser l’usage de l’eau potable voire d’instaurer des coupures temporaires dans certaines régions et villes. Les explications.

Les récentes précipitations redonnent espoir bénéficieront surtout à la prochaine saison. Si certaines cultures devraient s’améliorer, d’autres, comme la tomate, pourraient se détériorer. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Dans un communiqué diffusé en début de soirée de ce vendredi 28 avril, le ministère de l’Agriculture fait le point sur la campagne céréalière, le remplissage des barrages, les préparatifs de l’Aïd Al-Adha ainsi que les filières arboricoles. Voici ce qu’il faut en retenir.