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Une filière universitaire dédiée à la protection sociale vient de naître à l’Université Mohammed V (UM5) de Rabat aux termes d’une convention signée ce jeudi 30 mai 2024 entre la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) et l’association SOS Villages d’Enfants Maroc dont la présidence d’honneur est assurée par SAR la princesse Lalla Hasnaa.

Le phénomène des enfants en situation de rue s’aggrave à Casablanca. Les blâmer serait injuste: aucune fille, aucun garçon ne sort à la rue par choix personnel. Victimes d’un cumul de dysfonctionnements et de drames familiaux, ils deviennent coupables aux yeux d’une société qui ne tolère pas de voir leur déchéance.

L’unité de protection de l’enfance (UPE) de Tanger effectue des maraudes à travers la ville afin de fournir une assistance aux enfants en situation de rue, particulièrement pendant les nuits froides.

La protection de enfants, notamment ceux en situation de rue, a fait l’objet de la signature d’une série de conventions entre Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, et des ONG marocaines de défense des droits de l’enfant.

La princesse Lalla Zineb, présidente de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance (LMPE), a présidé, le lundi 2 octobre au Centre Lalla Meriem des enfants privés de famille à Rabat, la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre la Ligue et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, portant sur l’équipement de quatre nouveaux centres d’accueil d’enfants sans protection familiale.

Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a annoncé avoir chargé une commission de suivre localement la situation des enfants, des orphelins et des veuves victimes du séisme. Elle a par ailleurs dénoncé «des récits malveillants et des fake news relayés notamment par des influenceurs».

Dénoncée par nombre d’intellectuelles et militantes associatives, la condamnation à deux ans de prison de trois hommes coupables du viol d’une enfant de 11 ans l’est désormais également par les formations politiques. Ainsi, pour l’Organisation des femmes socialistes, émanation féminine de l’USFP, il s’agit d’un «jugement qui n’a pas rendu justice à la victime».