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L’Équateur a réitéré, lundi, sa décision de suspendre ses relations avec la prétendue «Rasd» lors d’un entretien en visioconférence entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équatorienne, Gabriela Sommerfeld.

Les reconnaissances de la marocanité du Sahara se succèdent, renforcées, ces deux derniers jours, par l’entrée de la Hongrie et du Panama dans le club élargi des soutiens au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, la France a réaffirmé, jeudi, que «le présent et l’avenir» du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine, réitérant son soutien «clair et constant» au plan d’autonomie pour résoudre définitivement ce différend régional.

On le sait. La récente reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara a provoqué un mélange d’ire et d’hystérie chez le régime d’Alger, qui multiplie les mesures de rétorsion tout aussi hâtives que puériles contre Paris. Cette décision, relevant pourtant de la souveraineté de l’État français, a conduit à une intensification des simulacres de pressions de la part d’Alger, notamment par le biais de renvois systématiques de ressortissants algériens expulsés de France. Face à cette escalade, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, propose un plan de riposte audacieux pour répondre efficacement aux provocations algériennes.

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, Mohamed Gnabaly, maire écologiste français d’origine sénégalaise de L’Île-Saint-Denis, a récemment suscité une vive controverse en décidant de fermer le stand du Maroc à la «Station Afrique», un site dédié aux Jeux olympiques de Paris, suite aux propos de la chanteuse marocaine Saïda Charaf qui n’a fait que remercier le président français pour son soutien à la marocanité du Sahara. Bien au-delà d’une simple maladresse, la réaction du maire est plutôt une manifestation de censure qui trahit son faible pour le régime algérien. Détails.

La reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France «va inciter d’autres pays notamment européens à adopter la même position», a affirmé le politologue Mohamed Bouden dans un entretien avec Le360.

Une réception a été organisée, dans la soirée du mardi 30 juillet à Paris, à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de l’accession du roi Mohammed VI au trône. L’évènement a été notamment rehaussé par la présence de plusieurs membres du gouvernement français.

Dans un entretien accordé au Figaro, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, a souligné l’impact de la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara. Selon lui, un tel soutien va non seulement influer sur la dynamique internationale, mais également provoquer un effet domino parmi les pays européens.