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L’émission «L’œil du 20 heures», diffusée dans le cadre du journal télévisé sur la chaîne publique française «France 2», a diffusé le 27 mars la deuxième partie d’une enquête consacrée à la manière dont le régime algérien tente de faire taire ses opposants installés en France. On y apprend notamment que le régime d’Alger a essayé de marchander la libération de l’écrivain Boualem Sansal.

L’ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a publié un communiqué niant avoir tenu des propos offensants à l’encontre du Royaume, suite à des allégations mensongères qui lui ont été attribuées par des médias et des sites à la solde du régime militaire algérien. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Sur le plateau de l’émission «Omerta», diffusée sur YouTube le 20 mars, Bernard Lugan, historien spécialiste de l’Afrique, universitaire et ancien professeur à l’École militaire de Saint-Cyr, analyse les tensions persistantes entretenues par l’Algérie à l’égard du Maroc au sujet du Sahara marocain, nourries par la haine et la jalousie que voue le régime en place au Royaume.

Dans une vidéo filmée à Marrakech, le businessman et homme politique algérien Rachid Nekkaz tente de provoquer les Marocains; Justice: confirmation en appel de la peine de 3 ans d’emprisonnement pour «Ould Chinouia»; France: des footballeurs rompent le jeûne sur le terrain, l’extrême droite s’enflamme; Insolite: les musulmans accusés d’être responsables… d’une pénurie d’œufs en France. Round-up.

L’Algérie convoque une nouvelle fois l’ambassadeur de France pour dénoncer les largesses immobilières accordées à Paris depuis des décennies, révélant ainsi sa propre servilité. Tandis que le régime d’Alger clame sa haine de la France, il admet avoir bradé 61 biens à des conditions dérisoires, exposant une incohérence flagrante. En riposte, la France pourrait bien ouvrir la boîte de Pandore en s’attaquant aux biens mal acquis des dignitaires algériens sur son sol et aux biens dont ont été dépossédés les colons et les juifs en Algérie.

Alors que les Algériens sont déjà privés de tout, une autre denrée vient également à manquer: la banane. Non content de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par de grands producteurs comme le Panama ou l’Équateur, le régime vient de décréter la fin de ses importations depuis ces pays. Pour un pouvoir qui se veut «neutre», la mesure est pour le moins engageante. Et tant pis si le petit peuple érige désormais des denrées essentielles en produits de luxe.

Un employé du ministère français de l’Économie a été mis en examen dans une enquête sur la divulgation d’informations concernant des Algériens vivant en France, dont des opposants au régime. L’affaire survient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, plongés depuis plusieurs mois dans une profonde crise diplomatique.

Quatre mois après l’arrestation arbitraire de Boualem Sansal à Alger, l’écrivain franco-algérien âgé de 80 ans est toujours privé de ses droits de défense. Malgré les nombreux appels à la libération immédiate de l’écrivain qui souffre d’un cancer, le régime d’Alger n’entend pas transiger sur sa décision. Alors que les relations franco-algériennes traversent une profonde crise, l’avocat de Boualem Sansal, François Zimmeray, annonce saisir l’ONU et les instances internationales.

Ayant presque achevé leur isolement et s’étant mis à dos le monde entier, les caporaux planchent désormais sur les rares privilèges que l’ancienne puissance coloniale daignait encore leur accorder mais qu’elle leur retire l’un après l’autre. Loin de se soucier du sort du pays, ils paniquent pour leurs passeports diplomatiques dont ils faisaient bénéficier familles, proches et maitresses mais qui ne leur servent désormais plus à rien. Résultat: toute l’Algérie d’en haut est devenue une grande scène…de ménage.