En prévision de l’appel introduit auprès du Conseil judiciaire d’Alger (Cour d’appel), et qui devait être examiné le mercredi 2 octobre, un groupe d’experts de l’ONU a exigé, lundi dernier, la libération immédiate de Djamila Bentouis, condamnée à deux ans de prison pour avoir mis son talent de poétesse-interprète au service du Hirak populaire. En filigrane de cette demande d’annulation d’une condamnation se dessine l’exigence de la libération de tous les détenus d’opinion actuellement incarcérés en Algérie, en vertu de lois violant les conventions internationales relatives à la liberté d’expression.