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La compagnie aérienne israélienne El Al a décidé d’annuler ses vols vers le Maroc pour toute la saison estivale à venir, en raison de la baisse de la demande et de la situation sécuritaire persistante. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb.

Quelques semaines plus tard, l’illustre Laredo reçut une réponse de monsieur Albert Einstein, professeur de son état et génie accessoirement. L’épicier ne s’en étonna pas outre mesure et se contenta de la montrer au caïd et à d’autres édiles qui venaient discrètement boire du vin dans son arrière-boutique.

Royal Air Maroc, à l’instar de la majorité des compagnies aériennes internationales, a décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, ses vols de et vers Israël, apprend Le360 de sources informées. Deux compagnies israéliennes maintiennent, quant à elles, leurs dessertes Tel-Aviv-Marrakech.

Dès septembre prochain, un vol direct de la compagnie israélienne Arkia Airlines reliera Tel-Aviv à Essaouira, avec une capacité totale de 11.000 sièges. Il est le fruit d’un accord signé par la compagnie avec l’Office national marocain du tourisme (ONMT), qui porte également sur le doublement de la capacité de ses vols entre Tel-Aviv et Marrakech.

Le gouvernement israélien a exprimé à maintes reprises son souhait de signer un accord de libre-échange avec le Maroc. Maintenant que la reconnaissance par l’État d’Israël de notre souveraineté sur le Sahara a été actée, il ne serait pas inutile d’étudier la pertinence de cette proposition.

La reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara marocain n’est pas une surprise. Les liens que le Maroc a pu tisser tout au long de son histoire avec sa communauté juive ont porté leurs fruits. S’y est ajoutée une profondeur historique qui nous permet de gérer les épreuves avec sérénité.

La diplomatie n’est pas prédictive. Il y a les intentions des acteurs mais aussi les contraintes difficiles à appréhender par avance, la «realpolitik». Ce qui se passe dans les relations entre Rabat et Tel-Aviv témoigne bien depuis près de trois ans de cette situation. Trois niveaux d’analyse aident à éclairer les rapports entre les deux pays: le bilatéral, le régional et l’international.

Interrogée sur la position de son pays concernant le Sahara, la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, a assuré que Tel Aviv prendra position sur ce dossier très prochainement.

Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a rencontré son homologue israélien Ofir Akunis, mercredi 22 mars à New York, en marge de la Conférence de l’ONU sur l’eau. Il s’agit de la première rencontre entre ministres des deux pays depuis l’installation du nouveau gouvernement israélien.