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Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.
Les frontières évoquées par Boualem Sansal, telles que documentées par les archives coloniales
En tant qu’intellectuel, Boualem Sansal a été amené à explorer la littérature coloniale du 19ème siècle sur son pays, qui révèle la question des frontières maroco-algériennes dans des cartographies et des récits qui heurtent aujourd’hui le régime d’Alger. Son crime? Avoir évoqué en tant qu’écrivain des cartes et des livres historiques, dont nous présentons quelques exemples, qui parlent du passé où Oran, Tlemcen, Mascara étaient des villes marocaines. L’Histoire est l’Histoire, mais le régime d’Alger ne veut entendre que le récit national factice qu’il sert dans ses outils de propagande.
Boualem Sansal: «Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc»
À l’occasion de la sortie de son nouveau livre «Le français, parlons-en!», aux éditions du Cerf, Boualem Sansal, écrivain et essayiste algérien, était l’invité de l’émission «Frontières», diffusée sur YouTube le 3 octobre. Censuré dans son pays pour ses prises de position très critiques à l’égard du pouvoir, l’écrivain de renom explore au cours de cet échange les dessous de la culture française à la lumière de l’histoire des relations franco-algériennes et de la relation triangulaire entre la France, le Maroc et l’Algérie.
Quand Tlemcen était marocaine
Sous les Almoravides, Tlemcen devint la seconde capitale de l’empire marocain après Marrakech.
Tlemcen et le Maroc
Dans les années 1820, Mahi ed Dine, le propre père d’Abd el-Kader, fut le khalifa du sultan du Maroc à Tlemcen cependant que, dans toute la région, et comme le remarqua en 1831 le futur général Louis de Lamoricière (1806-1865), la prière se faisait au nom du sultan marocain.
Du Méchouar de Tlemcen au Badi’ à Marrakech
On ne compte pas le nombre des réalisations des artisans marocains, depuis Tlemcen jusqu’aux Emirats arabes unis, depuis Grenade jusqu’à Santiago du Chili… Tout cela est bien beau mais, à voir l’état du Badi’, restauration bien ordonnée ne commence-t-elle par soi-même ?