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Deux semaines après avoir pris le pouvoir, le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Charaa, a annoncé dimanche que toutes les armes du pays passeraient sous le contrôle de l’Etat.

Réalisée par la romancière et essayiste Mouna Hachim, «Marocains dans l’histoire» est une série qui documente les figures marocaines ayant marqué l’humanité à travers les siècles. Cette semaine, place à Ali Tamgrouti, un diplomate marocain du 16ème siècle. Originaire de la vallée du Draâ, il avait été chargé par le sultan saâdien Ahmed al-Mansour Dahbi d’une ambassade à Constantinople, actuelle Istanbul, pendant le règne du sultan ottoman Mourad III.

Après avoir connu de graves difficultés financières, Maghreb Steel repart sur des bases saines. Grâce au soutien de l’État et à un compromis avec ses créanciers, l’aciérie de la famille Sekkat a considérablement réduit son endettement et affiche un bilan de bonne facture durant cette année 2024. Misant désormais sur la diversification de ses activités, le sidérurgiste s’apprête à construire une usine de production d’acier vert destiné à l’industrie automobile et à l’électroménager. Le point avec son président, Mohammed Yahya Zniber.

L’ONU a appelé à des «élections libres et justes» en Syrie et plaidé pour l’envoi rapide d’une aide humanitaire massive dans le pays, dévasté par 13 ans de guerre civile. Le nouveau pouvoir s’emploie à rassurer les capitales étrangères.

La chute de Bachar al-Assad va permettre à l’armée américaine d’intensifier ses frappes contre l’État islamique dans des zones auparavant protégées par les défenses anti-aériennes syriennes et russes mais les jihadistes vont eux profiter du vide laissé par les troupes syriennes pour manoeuvrer plus librement.

Face au défi d’unifier un pays ravagé par 13 ans de guerre, le chef de la coalition dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie s’est engagé à dissoudre dans l’armée les factions qui ont contribué à la chute de Bachar al-Assad, et a réclamé la levée des sanctions internationales.

Les dirigeants des pays du G7 se réunissent en visioconférence ce vendredi pour examiner la situation en Syrie, où le nouveau pouvoir a promis d’instaurer un «État de droit» quatre jours après la chute de Bachar al-Assad.

Après la chute du régime de Bachar al-Assad, la présence militaire russe dans la région, à travers les bases de Tartous et de Hmeimim, paraît compromise à moyen ou à long terme. Trois alternatives se proposent alors à Moscou en Méditerranée: le Soudan, la Lybie, mais aussi l’Algérie, qui pourrait voir d’un bon œil une présence militaire russe sur son territoire.

La chute du président Bachar al-Assad, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes, a mis fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan al-Assad. Les scènes de liesse ont accueilli l’entrée du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans la capitale Damas, alors que les chancelleries étrangères, notamment dans les pays voisins, scrutent l’évolution des événements.