Ouvertures par de nombreux pays, notamment africains, de consulats à Laâyoune et Dakhla, appui de grandes puissances (États-Unis, Espagne, France) à la souveraineté marocaine sur le Sahara, victoires diplomatiques du Maroc à l’ONU et à l’UA… La chimère d’une République arabe sahraouie démocratique (Rasd) s’évapore à vue d’œil, indique le think tank sud-africain Institute For Security Studies (ISS) dans une analyse dédiée. En face, l’Algérie et l’Afrique du Sud, les plus fervents sponsors du projet fantasmagorique, perdent la face. Même si Pretoria est encline à plus de pragmatisme.