Comment reposer en paix dans nos cimetières musulmans?

DR

ChroniqueAller au cimetière est un calvaire au point que pour ne plus revivre cela, on commence à espacer nos visites jusqu’à ne plus y aller du tout…

Le 15/05/2022 à 14h11

L’expérience de la mort que nous faisons en perdant à tout jamais un proche est une douleur indicible, qui s’atténue avec le temps, pour revenir un matin plus vivace que jamais malgré les années passées, pour s’atténuer à nouveau… On l’apaise comme on peut, chacun à notre manière. Pour que ce travail de deuil, de perpétuation de la mémoire du défunt et d’apaisement de notre douleur puisse suivre son cours, une visite au cimetière est indispensable.

Dans ce lieu où repose la dépouille de l’être cher, on aimerait trouver l’apaisement, le calme propice à la prière, au recueillement, la sérénité afin de pouvoir imaginer que le défunt repose en paix dans ce qui devrait s’apparenter à un beau jardin où les oiseaux continuent de chanter, célébrant la vie dans ce lieu dédié aux morts.

Mais tous ceux d’entre nous qui ont perdu un proche le savent. Au Maroc, tout du moins dans nos cimetières musulmans, honorer la mémoire du défunt s’apparente à un véritable calvaire. A peine stationné dans le parking du cimetière, on est littéralement pris d’assaut par des groupes de mendiants. Soit, on s’y est préparé à l’avance, et on fait ce qu’il faut pour tenter de donner quelques pièces à toute cette foule qui grossit à vue d’œil. Et puis on passe le portail du cimetière, espérant y trouver la paix que l’on vient précisément chercher ici. Mais, non, on est loin d’être au bout de nos peines car commence alors un autre genre de calvaire. Tout le long du chemin qui nous mène à la tombe du défunt, chemin qui peut parfois être très long, on se fait littéralement harceler. «Un jardinier?», «de l’eau pour arroser?», «un fkih pour des prières?», «un peintre pour rafraîchir la tombe?», «un maçon pour la restaurer?», «une pièce pour déjeuner!»… Ça n’arrête pas.

On enfonce sa tête dans ses épaules, on dit «non merci» poliment, on esquive par un «une prochaine fois», on tempère par un «non pas tout de suite»… Et on continue notre marche, digne d’un chemin de croix. C’est là qu’on se rend compte qu’on est suivi. Au départ, ils sont deux, puis cinq, puis dix… Qui vous suivent pour vous imposer leur service, ceux-là mêmes à qui vous avez dit non, quelques minutes auparavant.

Alors on perd son calme, on les rabroue, leur rappelant ce pour quoi on est venu ici… Ils se dispersent, pour mieux réapparaître quelques mètres plus loin. Lorsque vous arrivez enfin à destination, après avoir longuement slalomé entre les tombes jonchées de détritus, de bouteilles, de bidons, de mauvaises herbes, les voilà qui resurgissent tout d’un coup.

Pas même le temps de se recueillir une petite seconde, ils vous harcèlent à nouveau, n’attendant plus votre accord. Le pseudo-fkih se met à prier sans votre consentement, bientôt rejoint dans sa prière éraillée par un deuxième et un troisième, venus chercher leur part du gâteau. Le jardinier plante ses mains dans la terre contre votre gré, arrache les mauvaises herbes pour les jeter sur les tombes voisines, déracine des fleurs sur d’autres tombes pour les planter sur la vôtre et avec tout ça, croit sûrement bien faire… Le porteur d’eau vient arroser la tombe et une fois ses bidons vides, les balance derrière son épaule, sans se soucier le moins du monde de l’endroit où ils atterrissent. Face à ce spectacle honteux, on tente l’impossible, les raisonner, les sensibiliser à ces gestes si dénués de respect pour les vivants et les morts… Mais à quoi bon? Ce qu’ils veulent, c’est de l’argent. Rien à foutre de votre leçon sur la propreté et la dignité des morts.

Face à votre détresse émotionnelle, il y a leur détresse matérielle. C’est un match que vous n’avez pas voulu qui se joue contre votre gré, et à ce jeu-là on perd, forcément.

Et puis, de guerre lasse, et parce qu’on finit par compatir à leur misère, on met la main à la poche. Mais au même titre que les gardiens de voiture qui vous regardent d’un œil mauvais quand vous leur donnez deux dirhams, ici aussi on a augmenté les tarifs et on vous le fait savoir. «Mathalitichfiya a lalla» nous lance-t-il en regardant avec mépris les vingt dirhams qu’on a trouvé au fond de notre poche. «Reste calme», se raisonne-t-on, avec une seule envie: être enfin seul!

Aller au cimetière est un calvaire au point que pour ne plus revivre cela, on commence à espacer nos visites jusqu’à ne plus y aller du tout…

Et pourtant, c’est un lieu qui pourrait être pourtant si agréable. Ceux d’entre nous qui ont déjà visité des cimetières à l’étranger le savent. A Paris, les cimetières du Père Lachaise, de Montmartre ou de Montparnasse sont même devenus des sites culturels et touristiques que l’on visite avec le respect que l’on doit aux morts tout en appréciant la beauté de l’endroit. Service de sécurité, agents d’entretien et de propreté, des équipes sont là pour veiller au maintien et au respect de l’endroit.

Qu’est-ce qui fait qu’au Maroc, les cimetières chrétiens et juifs soient si bien entretenus et que ceux des musulmans soient si peu considérés? Ne dit-on pas en plus, le torse bombé d’une pieuse fierté, anadafatou mina el imane? Ne peut-on pas espérer dans ces endroits des poubelles, un service de propreté, d’entretien des tombes, de jardinage, de sécurité? Bref, un minimum pour que ça ne devienne pas comme c’est le cas aujourd’hui des dépotoirs à ciel ouvert, des coupe-gorges où on n’ose pas aller!

Faut-il poster sur Twitter des photos et des vidéos en taguant le conseil de la ville et la mairie pour qu’on réagisse? Après tout, ça a visiblement fonctionné pour le stade Mohammed V qui a eu droit à un petit nettoyage en surface entre deux matchs ou pour le parc de la Ligue Arabe qui a vu ses horaires d’ouverture être modifiés tout ça grâce aux tweets d’influenceurs devenus des lobbyistes en puissance. 

Mais outre les politiques et le travail qui leur incombe, nous le savons, question propreté et civisme, nous avons un énooooorme travail à faire. C’est d’ailleurs ce que vont chercher sous d’autres cieux bon nombre de concitoyens. Alors en attendant que nous intégrions une bonne fois pour toute le fait que garder son intérieur propre et salir l’espace public impunément sont deux concepts incompatibles, il serait grand temps de sévir en ne se contentant pas de la sensibilisation qui visiblement ne porte pas ses fruits, pour passer aux sanctions, pures et dures. L’état de délabrement, de saleté et d’insécurité qui règne dans nos cimetières n’est que le reflet de celui de nos plages, de nos rues et des espaces publics.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 15/05/2022 à 14h11

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Madame, oh combien vous avez su décrire ce calvaire qu'est devenu notre espace cimetières. Pour combattre ce fléau, nous avons créer en 2017 lassociation TOUJOURS DIGNEMENT كرامتي للابد qui prône la culture du respect des cimetières en tant que lieu de repos et de paix pour nos chers défunts pour l'éternité. Nous faisons toutes sortes d'actions pour être écoutés et pour faire changer les choses qui, malheureusement, sont allées loin dans le mauvais sens au point de rendre nos cimetières un e endroit de honte. Nous continuons de lutter pour faire écouter notre voix et nous voudrions que chacun supporte notre cause.

Bonsoir Madame Zineb Ibnouzahir. Honoré de Balzac disait: "J'avais entrepris une lutte insensée! Je combattais la misère avec ma plume.". Cordialement.

A quand un reportage grand public sur ce thème qui touche tout le monde? Une occasion de remettre le sujet à l'ordre du jour et peut être interpeller les autorités... Il faut aussi des solutions à ces gens qui "vivent" du cimetière Sinon y aller tôt le matin Dur dur....

Tout d'abord , des petites courbettes en votre faveur en guise de respect pour le fait de soulever ce grand probleme qui m'a tant persecute a chaque fois que je visite ces cimetieres compares avec des cimetieres d'autres nationalites dans nos memes villes marocaines ou on constate une grande difference, Cequi me pousse a reflechir et dire que meme apres notre mort nous serons humilies . CHAPEAU

Pourquoi tout privatiser. A quoi ça sert le ministère des Houbous. Les Houbous traditionnellement s’occupent de la gestion des cimetières. Les Houbous doivent payer des vigilantis pour barrer l’accès des cimetières à ces vermines et aussi payer des jardiniers pour nettoyer et entretenir les cimetières.

« …Ici tout le monde se promène, s’assied, converse et rit autour des tombeaux …Les femmes y mènent leurs enfants en habits de fête, et des musiciens obsédés y grattent tout au long du jour leur guitare à deux cordes. Ce qui nous séduit dans les cimetières musulmans, qu’ils soient ceux de Fès, de Rabat ou de Salé, ce n’est pas leur simplicité assortie à la majesté de la mort, mais c’est bien que la mort rassurante n’y revêt aucune majesté, et qu’elle semble, prolongeant les vivants, participer de leur aimable nonchalance.. Petites tombes au ras du sol sous lesquelles on devine encore la forme du corps allongé, terre jetée sur un dormeur par plaisanterie, vous dont les plus riches n’ont sur leurs stèles que des palmettes, une date, parfois, rarement un nom, … » Rémy Beaurieux (1882-1951)

Pourquoi doit-on toujours blâmer le gouvernement ou les autorités? Oui ils doivent réagir à cette calamité qui est une honte dans chaque cimetière surtout ceux des grandes ville. MAIS où est la responsabilité et le civisme du citoyen marocain ? C’est le citoyen d’abord qui doit prendre conscience du bien et la propreté d’un lieu public quel qu’il soit.Je vis au Canada et pour relaxer et marcher, les gens vont marcher dans des hectares de cimetières fleuri avec des arbres partout et les bancs pour se reposer. Des jouets sur les tombes des enfants, que personne n’ose toucher. Chaque fois on compare notre pays au pays d’immigration et se désole.

Je ne suis pas d'accord Diwan, les cimetières sont aussi les dernières barrières qui rappellent aux vivants leur humanité. A l'heure de l'intelligence artificielle et du "pucage", où des humains riches très riches et bien installés, en Californie par ex., veulent "performiser" les humains, en faire des surhommes, et nier la mort, ces espaces de précédente vies, d'amour éphémère, où l'enfant côtoie le vieillard, mérite que l'on s'y attarde. Ce lieu raconte des histoires et l histoire et le souvenir construisent le monde. Hommes d État de tous bords et de tous pays, vous vous devez de choyer ces espaces de "vie" non seulement pour le respect des morts mais aussi pour le respect des vivants.

Angie; je suis de votre avis; bien entendu.

Nos khoutabas du Vendredi devraient s’attaquer à ce sujet car il y va de la dignité de l’islam et de nos disparus , sachant que tous les morts musulmans passent dans la mosquée avant leur mise à terre. Pour être enterré dans des cimetières « occidentaux » il faut montrer patte blanche et débourser jusqu à 11000 Euros( Père Lachaise), d’où l’état impeccable de leurs cimetières. Les cimetières marocains décrits dans la littérature Française, étaient qualifiés de manière très positive. Lieu vivant où on continuait de mener des activités humaines en toute sérénité. Dans le temps ,les femmes fassies passaient une bonne partie du Vendredi à côté des tombes de leurs proches à Laqbab ou Bab Guissa.

C'est quoi un cemetery? Reponse : un depotoir pour les corps humains sans vie et en decomposition..

Aucun espace n est sacré aujourd'hui. D'ailleurs dans de nombreux pays souvent pauvres, en Égypte, par ex., des populations habitent dans les cimetières. Parfois, la maison des morts est plus accueillante que la cité des vivants. Et la cité des vivants plus mortifère qu un cimetière. Le cimetière, la dernière maison des pauvres ?

Je préfère être incinéré qu'enterré au Maroc.Al Maqbara est devenue une grande poubelle rangée par des bouteilles vides du mauvais vin et des cannettes de bière.Je veux être chrétien et enterré dans un grand jardin plein de verdure et bien ordonné.Je recommande aux autorités d'imposer un enterrement à la verticale pour mieux gérer l'espace.Pourquoi ne pas créer une agence nationale pour standardiser , organiser et entretenir les cimentières , et même les déplacer.J'ai honte de voir les cimentières de nos jours, c'est triste , en plus vous risquez d'être agressé, sans motif.C'est l'endroit, pour vous déprimer et de vous sentir loin de toute valeur humaine.Entre nous, j'aimerais que mon corps soit jeté dans l'Océan Atlantique.Rien ne se perd , tout se transforme.A méditer.

Pardon de me gausser mais...cette situation découle du laxisme qui existe dans tout le Maroc. Parfois c'est profitable (interprétation de la loi comme bon nous semble), esquiver diverses contraintes administratives (je préfère rester discret à ce sujet...), la conduite bien sûr (la route est à moi je fais ce que je veux😔)etc. Mais la médaille a un revers. Alors la question à 1 DH : faut-il une Nation avec des règles strictes qui sont respectées de peur de recevoir des coups de bâtons ou une Nation un peu "anarchique" mais qui ne contraint personne à quoi que ce soit vis-à-vis de son contemporain ? La question reste ouverte et je n'en doute pas passionnante.

@ali2: si une loi est sujet à interprétations contradictoires, c'est qu'elle est mal faite, ou bien que les règlements portant son exécution sont mal établis. La réponse à votre "question à 1DH" est à mon humble avis évidente: IL FAUT UNE NATION AVEC DES REGLES STRICTES A RESPECTER PAR TOUS. Surtout pas une nation anarchique. Ca n'a jamais bien fonctionné ailleurs, et certainement pas chez nous. On en voit quotidiennement la preuve.

ali2: si une loi est sujet à interprétations contradictoires, c'est qu'elle est mal faite, ou bien que les règlements portant son exécution sont mal établis. La réponse à votre "question" est à mon humble avis évidente: IL FAUT UNE NATION AVEC DES REGLES STRICTES A RESPECTER PAR TOUS. Surtout pas une nation anarchique. Ca n'a jamais bien fonctionné ailleurs, et certainement pas chez nous. On en voit quotidiennement la preuve.

Tout à fait vrai, les cimetières de Casablanca apportent du stress et non du recueillement. D’un canadien voyant ma femme de Casablanca vivre le deuil de sa mère , c’est insupportable. En ce qui concerne le cimetière chretien de Casablanca, c’est d’une désolation . Parfait pour un film d’horreur .

Je suis un MRE vivant aux US et j’ai déjà acheté ma tombe dans un cimetière non musulman juste pour le raisons de vous mentionner. Nos cimetières doivent refléter une image du paradis, reflètent, maintenant l’image de l’enfer. C’est dommage que l’on soit tombé si bas.

Merci d'avoir soulevé le sujet. Je suis partagé entre honte et révolte d'avoir accompli le souhait de mon papa : l'enterrer au Maroc. Chaque fois que je me rends au Maroc pour me recueillir sur sa tombe, je commence déjà à stresser à l'aéroport au départ.Merci d'avoir résumé chaque étape du calvaire des familles, l'harcelement qu'on subit depuis le parking du cimetière jusqu'à la tombe: on en a assez! Que fait la mairi? pourquoi ne pas limiter l'accès qu'aux personnes qui veulent se recueillir? Un service d'entretien et de gardiennage? Une honte, vraiment la honte de ne pas respecter nos défunts et les familles endeuillées ! Il faut filmer et mettre sur les réseaux sociaux!! ce que je ferai dans quelques semaines quand j'irai au cimetière AL Gholfan de Casabanca

Les Départements ministériels de l'Intérieur et des Affaires Islamiques sont en mesure de mettre de l'ordre dans les cimetières. Ni l'Autorité ni les Moyens ne manquent . Faut-il que même pour cela les ordres doivent venir de très haut ?

C’est exactement le même sentiment de colère et de frustration qui m’envahit à chaque visite au cimetière où mon frère est enterré à Rabat Ryad à côté de Marjane . A l’arrivée , une fois franchi la porte dans l’allée et pour atteindre la sépulture après des dédales inimaginables de contournement des tombes pour arriver au but final . Que de colère !!’ Est ce qu’on est condamné à continuer à voir ces spectacles inutiles ? J

Vous avez raison Madame, votre article mérite d'être lu par les responsables de toutes les municipalités du pays, pour s'occuper sérieusement de nos cimetières musulmans. Votre appel soit être entendu et respecté.

logiquement l'entretien et la restauration des tombes individuelles revient à la famille, mais le gardiennage et l'entretien des parties communes et allées principales sont de la responsabilité des munipalités. Il doit y avoir un gardien habitant dans les parages immédiats du cimetière. L'accès doit être contrôlé et motivé à tout moment. Le cimetière doit fermé le soir et interdit d'accès à tous. Les drogués les criminels, les charlatansn; les mendiants et autres harceleurs doivent être interdits. De plus, les tombes doivent être bien alignées et inscrites sur unregistre municipal. Cela nécessite un financement conséquent auquel la famille peut contribuer partiellement; par exemplelors du permis d'inhumer.

J'ai été tellement surprise par l'état du cimetière où sont enterrés mes parents que j'ai pensé payer moi-même quelqu'un pour le nettoyer au moins de temps en temps. J'en ai été découragée par tout mon entourage qui m'a dit que c'était l'affaire des autorités. J'avoue avoir abandonné l'idée...

Je partage souvent le contenu des récits des chroniqueurs du 360. Je pense que la création d'une chaine Tv citoyenne où des journalistes du 360., interrogent les responsables sur le dysfonctionnement des institutions locales. Cette chaine, je suis sûr, leur permettra de comprendre ce que c'est l'action politique! Enfin, il y a 2 ans j'ai vu une vidéo montrant une française ramasser des déchets dans un cimetière musulmans tout en râlant.

Mille bravos ! C'est tellement vrai... ne parlons même pas du 27ieme jour de Ramadan... les cris, les bagarres pour vendre les feuilles de palmier et l'eau de rose, en plus de l'habituelle cour des miracles. Une honte

Merci madame pour cet éclairage : juste , complet, véridique.Il y a un mois, j'ai perdu mon grand frère à Fès. Voulant l'enterrer au cimetière Laqbab, j'ai vécu exactement toutes ses situations que vous avez si bien décrit: gênantes, harassantes, honteuses, presque Dantesques.Qu'est devenu une partie de nos concitoyens?: des zombies ,des suceurs de sang , sans foi ni loi dont l'activité sacrée est quémander, harceler, faire apitoyer sur leur sort. C'est de la responsabilité des autorités de sévir.

Tout à fait vrai.

0/800