Acteur et réalisateur français à la dense filmographie (près de 80 longs métrages), composée de comédies, mais aussi de drames et de films d’auteur, Michel Blanc s’est éteint le jeudi 3 octobre à l’âge de 72 ans. Il laisse derrière lui deux nouveaux films, dont la sortie est prévue en 2025, donc à titre posthume. Le premier, actuellement en montage et attendu en salle au début de l’année, est «La Cache», de Lionel Baier, une adaptation du roman éponyme de Christophe Boltanski, qui relate les événements de mai 68 en France.
Puis, en avril 2025, ce sera le tour du film «Le Routard», de Philippe Mechelen, réalisateur de la saga «Les Tuche». Tournée au Maroc, cette comédie narre les péripéties d’un jeune homme envoyé au Maroc pour écrire une édition du «Guide du Routard», et auquel «il arrive tout un tas d’aventures, façon Tintin», avait indiqué Philippe Gloaguen, fondateur des célèbres guides de voyage, qui incarne d’ailleurs son propre rôle dans le film.
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C’est précisément à Marrakech que l’acteur des «Bronzés» a campé son dernier rôle, aux côtés de son acolyte de toujours, Christian Clavier, et de l’acteur franco-tunisien Hakim Jemili, avec lequel il était lié par une solide amitié. Ce dernier s’est d’ailleurs fendu d’un long et vibrant hommage à «son papa du cinéma», le lendemain de son décès, dans une publication sur Instagram.
«J’ai eu la chance d’avoir fait mon premier film avec toi et j’ai eu la chance aussi d’avoir fait ton dernier film cette année. C’est fou… Je t’aime Michel!», a écrit le comédien, dont Michel Blanc a été le parrain aux César de 2020.
Ce n’était pas la première fois que Michel Blanc se rendait au Maroc pour les besoins d’un film: il y avait aussi tourné dans le peu mémorable «Les nouvelles aventures d’Aladin», en 2014, sous la direction d’Arthur Benzaquen.