Mounia Lamkimel s’est fait connaître grâce à ses rôles comiques, mais elle affirme que la série «Ala Ghafla» représente un véritable tournant dans sa carrière. Elle y incarne Amina, une femme en proie à un conflit intérieur entre une force apparente et une profonde fragilité.
«Amina est un personnage qui, à première vue, semble fort, voire un peu garçon manqué par moments. Mais en réalité, Amina souffre de l’absence d’un homme dans sa vie. Elle donne l’impression d’être forte aux yeux des autres, alors qu’au fond, elle est très vulnérable.» confie-t-elle.
Lamkimel souligne que le personnage d’Amina reflète une véritable souffrance due à l’absence d’un père, un père physiquement présent, mais émotionnellement distant. Elle précise: «Il est là physiquement, mais absent sur le plan émotionnel, ce qui crée un vide dans la vie d’Amina. Elle tente de le combler à sa manière, mais finit par affronter de grandes épreuves psychologiques et affectives.»
Un défi artistique de taille
Ce rôle a représenté un défi artistique important pour l’actrice, qui a dû s’éloigner de la comédie pour plonger dans un registre dramatique. Elle confie: «Le pari était risqué pour moi, car cela faisait longtemps que je n’avais pas joué un rôle dramatique. J’ai passé trois ou quatre ans à travailler dans une série comique aux côtés de l’artiste Hassan El Fad, et j’avais peur d’être enfermée dans ce registre.»
Lire aussi : Audiences télé du ramadan: «Ach Hada » sur Al Aoula et «Jib Darkoum» sur 2M, les programmes les plus regardés
Mounia Lamkimel a également évoqué l’excellente entente entre les membres de l’équipe. Ayant déjà collaboré avec plusieurs d’entre eux au théâtre et à la télévision, elle s’est réjouie de retrouver ces visages familiers dans un cadre différent. «L’ambiance sur le tournage était exceptionnelle. Travailler avec Hicham El Jebbari et son équipe a été une belle opportunité pour réunir des talents connus sous une nouvelle dynamique, ce qui apporte une saveur particulière à la série», poursuit-elle.
Une phobie qui complique le tournage
Enfin, l’actrice a partagé une anecdote amusante sur le tournage. «Il y a eu des moments drôles en coulisses, notamment lors des scènes où je devais conduire une moto. Le problème, c’est que je souffre d’une phobie des deux-roues à cause d’un accident survenu par le passé, ce qui fait que j’évite généralement d’en conduire!», raconte-t-elle en souriant.
Avec «Ala Ghafla», Mounia Lamkimel prouve qu’elle peut briller dans des rôles différents de la comédie, offrant aux spectateurs une facette inédite de son talent.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte